"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sur la presqu'île de Tahiti, la fin de la route est le début de tous les possibles. Chacun vient y chercher l'aventure. Pour les plus téméraires, elle porte le nom de Teahupo'o, la plus belle vague du monde.
La plus dangereuse aussi. Hiro est le surfeur légendaire de La Vague. Après sept ans d'absence, sa soeur Moea retrouve leur vallée luxuriante. Et Birdy, un ancien champion de surf brisé par le récif. Arrive Taj, un Hawaïen sous ice, qui pense que tout lui appartient.
Mais on ne touche pas impunément au paradis.
Bienvenue en enfer.
Ici c'est Teahupo'o, le mur de crânes.
C'est le 2ème roman d'Ingrid Astier que je lis,et,ai eu la chance d'assister à une rencontre avec l'auteure lors d'un festival,captivante,érudite elle a su gommer toutes les hésitations de ses lecteurs.La vague ne m'a pas emportée:trop de thèmes abordés:les transgenres ,l'alcool,la drogue,la désespérance des jeunes sur l'île,le monde du surf avec son langage bien particulier qui,mêlé au tahitien,me demandait un effort de compréhension qui cassait le rythme de la lecture.Je n'ai pas saisi le rôle des coupures narratives avec le personnage de Rèva ,le rôle de Birdy: trop de sinuosités!
Une langue poétique sert la description détaillée de cette partie de la Polynésie,la proximité d'Hiro le personnage principal avec la nature,sa connexion avec les éléments marins. L'évocation d'un paradis qui nous transporte;las!la luminosité du début s'effondre peu à peu dans la noirceur.
Un livre particulier, à la fois ,hymne à la nature et roman noir!
J’avais rencontré il y a quelques années Ingrid Astier dans un salon du polar. La rencontre avait été adorable et la dédicace originale. Son arrivée dans la nouvelle collection Equinox des éditions Les Arènes a été un déclic pour moi. Je me suis dit que c’était le moment de la découvrir et voilà comment « La vague » est arrivée dans mes mains.
On est transporté en Polynésie Française et le dépaysement est radical. Comme dans ses précédents livres, l’autrice aime s’imprégner de l’endroit où se déroule son histoire pour retranscrire au mieux les lieux. L’environnement et l’ambiance de ce pays à l’autre bout du monde est si différent de notre monde que rien ne passe comme chez nous. A nos yeux, les us et coutumes sont si particuliers, les mentalités sont si surprenantes que même les personnages les plus simples en deviennent insaisissables. A chaque chapitre, tout est fantaisiste et le lecteur est déphasé comme après un décalage horaire.
Dans ce coin isolé, la mer et ses caprices jouent un rôle central et sont au centre du roman. La vague représente, par sa dangerosité, tous les souvenirs, toutes les possibilités, tous les espoirs des habitants.
Le décor planté, le roman part malheureusement dans tous les sens. On assiste à des scènes diverses, concernant les différents protagonistes, qui se succèdent sans véritable fil conducteur. Plusieurs passages sont intéressants et prenants mais je n’ai pas toujours compris l’utilité de certains autres. Le résultat est donc légèrement brouillon et le scénario un peu dénué d’intérêt.
Pour résumer, Ingrid Astier réussit à merveille son immersion dans l’atmosphère et le mode de vie de la région. La découverte de cette aventure a été inégale mais agréable. Je vous conseille cette histoire de surf, plus pour son exotisme que pour son intrigue qui m’a personnellement laissé de marbre. Une deuxième lecture de cette autrice me sera nécessaire pour être convaincu.
Embarquement immédiat pour la Polynésie, sa culture, ses îles, ses surfeurs, ses vahinés et sa face cachée. Un roman sombre et lumineux à la fois. Un peu comme voir le côté pile et le côté face de Tahiti, tout n’est pas que soleil, plage de sable blanc et cocotiers, il y a forcément un revers à la médaille. L’action se déroule essentiellement à Teahupoo dans un cadre paradisiaque qui est devenu le rêve de tous les surfeurs et l’un des meilleurs spots mondiaux de surf. On y trouve par grande houle, une vague déferlante tubulaire qui reste une des plus impressionnantes mais surtout une des plus dangereuses Birdy peut en témoigner. Parmi les insulaires, il y a une belle galerie de personnage notamment Hiro qui ne pense qu’a la prochaine vague qu’il affrontera et à comment garder sa famille en sécurité, son ami Lascar, sa sœur Moea qui de retour au pays va tenter de se reconstruire, son fils Tuhiti 13 ans qui ne pense qu’à paraître plus âgé et s’embarquer dans de nouvelles expériences. Il y a Taj un surfeur hawaïen junkie trop sur de lui qui navigue dans des eaux peu recommandables. Tous ces portraits sont soigneusement brossés et on prend plaisir à les suivre dans leur vie quotidienne si différente de la notre, comme aller pêcher le poisson qu’on dégustera au prochain repas. Mais rapidement arrive des ondes bien plus négatives en la personne d’un trafiquant de drogue, on apprend que toute l’île est gangrenée par une drogue de synthèse appelée Ice. On découvre alors la violence, la différence de niveaux de vie entre la population locale, ses exclus et les hordes de touristes. L’intrigue est parfaitement bien menée même si elle prend un certain temps à s’installer c’est le temps qu’il fallait pour nous permettre de mieux cerner les protagonistes et surtout pour faire monter une tension latente qui finira comme une éruption volcanique. Alors débute une histoire croisée où le passé et le présent se croise et où nous allons suivre le parcours touchant de Reva. J’ai beaucoup aimé les références à la culture polynésiennes, légendes, proverbes, dont je connais fort peu de choses. J’ai quelques fois été gêné par l’emploi d’expressions ou de termes tahitiens mais aussi tout le vocabulaire en mode surfeur que je ne connais pas et qui n’est pas expliqué comme « take-off, barrel, bowl, reef etc… mais j’ai décidé que cela faisait parie du charme et j’ai apprécié la saveur de ce livre hors du commun. Bonne lecture
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J'apprécie beaucoup les romans d'Ingrid Astier. Je n'ai pas lu "La vague" mais je vous conseille "Angle mort", un polar palpitant avec une écriture ciselée.