Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Un vieil homme solitaire est retrouvé mort dans son lit. Il semble avoir été étouffé sous son oreiller. Dans ses tiroirs, des coupures de presse sur la découverte du corps d'une jeune couturière dans le passage des Ombres en 1944, pendant l'occupation américaine.
Pourquoi cet ancien crime refait-il surface après tout ce temps ? La police a-t-elle arrêté un innocent ?
Soixante ans plus tard, l'ex-inspecteur Konrad décide de mener une double enquête. Jumeau littéraire d'Erlendur, il a grandi en ville, dans ce quartier des Ombres si mal famé, avec un père escroc, vraie brute et faux spirite. Il découvre que l'Islande de la « situation » n'est pas tendre avec les jeunes filles, trompées, abusées, abandonnées, à qui on souffle parfois, une fois l'affaire consommée, « tu diras que c'était les elfes ».
Un polar prenant qui mêle avec brio deux époques et deux enquêtes dans un vertigineux jeu de miroirs. Où l'on découvre que les elfes n'ont peut-être pas tous les torts et que les fééries islandaises ont bon dos...
Un nonagénaire est découvert mort dans son lit. Le légiste découvre avec stupeur qu'il a été étouffé ...
Les policiers découvrent dans ses papiers des articles sur le meurtre d'une couturière, en 1944.
Soixante ans plus tard, l'inspecteur Konrad reprend l'enquête qu'avaient du abandonner Flovent et Thorson, déjà rencontrés dans Dans l'ombre et dans La femme de l'ombre.
Dans ce roman, légèrement moins sombre que les deux précédents, on découvre l'opposition entre l'Islande du nord, où les superstitions sont bien ancrées, et celle plus prospère du sud.
Un roman où les secrets de famille doivent être protégés de génération en génération et où des générations expient les turpitudes d'un aïeul ...
Un roman qui éclaire ces années sombres où l'Islande se cherchait entre les différentes occupations de son territoire .
... Mais qu'il me tarde de retrouver Erlendur !
Une construction intéressante, mêlant l'enquête faite en 1944 lors de la découverte du corps d'une jeune fille et celle faite à notre époque par KONRAD. Je n'avais pas lu les 2 premiers tomes de cette trilogie lais cela ne m'a pas gêné dans la compréhension.
Petit regain d'intérêt pour ma part dans ce troisième tome que j'ai trouvé assez largement au-dessus des deux autres. Si vous avez lu mes critiques sur les deux précédents volumes, il ne vous a sans doute pas échappé que je n'ai pas vraiment été conquis par cette trilogie jusqu'à maintenant.
Mais, toutefois, ce troisième volume apparaît comme le plus abouti tant dans sa construction que dans l'enquête. Les protagonistes ont gagné en profondeur et de nouveaux acteurs intéressants font leur apparition même si on retrouve par moment encore certaines facilités dans l'écriture.
Finalement, c'est un peu dommage car il faut très clairement passer par les deux premiers tomes pour bien appréhender celui-ci, c'est indispensable. Mais du coup, même si c'est le dernier lu, c'est le souvenir des deux premières lectures pas terribles qui m'est resté une fois refermé le dernier tome.
Je ne vais donc pas m'étendre car, bien que ce troisième tome relève un peu l'ensemble, ce ne sont pas ces livres que je conseillerai à quelqu'un ne connaissant pas l'auteur et désirant le découvrir (et même à ceux connaissant déjà l'auteur d'ailleurs). En conclusion, et considérant l'ensemble de la trilogie, une déception pour moi.
Dans ce 3ème tome de la trilogie des « ombres » , un vieil homme ,Stephan Thordarson, est retrouvé mort chez lui et l'autopsie va révéler qu'il a été étouffé avec son oreiller .Seuls indices retrouvés chez lui,de vieilles coupures de presse sur une gamine retrouvée morte ,'étranglée, derrière le théâtre national de Reykjavik en 1944 .Marta et Konrad ,un flic à la retraite, enquêtent pour essayer de trouver quels liens existent entre les deux affaires séparées de 65 ans.
Décidément, toujours aussi bons ces écrivains islandais lorsqu'il s'agit d'écrire des polars !
Passage des ombres qui mêle de façon palpitante deux époques et deux enquêtes, m'a vraiment séduite.
Suite et fin (?) d'une trilogie passionnante à une époque à ce point troublée de l'histoire islandaise qu'aujourd'hui encore, elle laisse des traces dans la population.
Un grand doute m’envahit en commençant le livre. Je retrouve la scène, à Reykjavik, de la découverte du corps déjà lu dans un livre précédent. Une jeune femme est retrouvée morte derrière le théâtre. Flovent et Thorson ont enquêté à l’époque et l’affaire a été classée. Ce n’est qu’une mise en situation. Ouf !!
Revenons au dernier tome de la trilogie.
Erlendur est parti, vive Konrad et retour à notre époque. En quelques mots, Konrad est un flic à la retraite, célibataire qui s’ennuie. Marta, son ex-collègue l’appelle un soir pour lui demander d’enquêter sur la mort de Stefan Thordarson, vieux monsieur étouffé avec un oreiller. Lors de la fouille de l’appartement, la scientifique a trouvé une vieille coupure de journaux relatant l’enquête inaboutie « sur le meurtre d’une jeune file retrouvée étranglée à l’arrière du Théâtre national en 1944 ».
Je retombe sur mes deux pieds… Et sur les deux premiers chapitres.
Cette information titille Konrad du côté de la mémoire. Oui, il se souvient de cette affaire car son père s’y est trouvé impliqué par le biais d’une escroquerie au spiritisme. Il va accepter la demande de Marta et enquêter sur le meurtre du vieux monsieur.
Par chapitre interposés, je fais le grand écart entre cette période de la Seconde Guerre et maintenant. Je passe de Konrad aux deux policiers Flovent l’islandais et Thorson le canadien de parents islandais, un jeu de miroirs intéressant dans lequel je ne me suis pas perdue..
Bien sûr, vous l’avez compris, les deux affaires sont liées. Konrad va mettre toute sa pugnacité, tout son temps, fouiller le passé pour rechercher le meurtrier, tirer les quelques fils qu’il trouve, jusqu’à détricoter et retisser.
Il rencontre une femme, ancienne collègue de la jeune couturière, qui lui rapporte cette phrase, que le violeur a assené à la victime : « tu diras que c’étaient les elfes ». Les contes et légendes ont cela de bon, c’est qu’ils permettent d’expliquer l’inexplicable voire de rendre dicible l’indicible. Un jeune étudiant, Jonathan, fut, à l’époque des faits, soupçonné et interpellé parce que le mémoire qu’il préparait dans le cadre de ses études portait sur ces légendes. Sa fin tragique a été lourde à porter pour les deux inspecteurs.
Outre le fait que Flovent fut à l’origine de la Crim' islandaise, je peaufine mes connaissances sur « la situation », le bouleversement, sans retour en arrière, suite à l’arrivée des troupes alliées d’occupation sur l’île qui a permis l’émancipation des femmes.
Ce dernier tome clôt avec brio la trilogie des ombres. Ombres, quartier mal famé et pauvre où grandit Konrad ; passage des ombres où fut trouvé le corps de la jeune couturière, ombres d’un passé où les oiselles se sont souvent faites avoir par les soldats mariés dans leur pays ; ombres sur les meurtres non élucidés, plutôt mis sous le boisseau pour cause de député influent. Comme quoi, au pays des elfes, les puissants sont les mêmes qu’ailleurs.
Arnaldur Indridason dans sa trilogie, brosse le tableau de l’Islande durant ces soixante dernières années. Satire de la vie islandaise fort bien documentée. L’Islande un pays tourné vers le futur mais toujours enchaîné à ses légendes, traditions, racines Du bel ouvrage.
Un livre que je n’ai pu lâcher et donc, une nuit très écourtée, pour mon grand plaisir.
Alors, adieu Erlendur et bonjour Konrad ?
Premier tome : Dans l’ombre
Second tome : La femme de l’ombre
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