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En 1983, en pleine nuit, Karla Faye Tucker, défoncée jusqu'aux yeux, tue sauvagement à coups de hache un couple d'amis avec l'aide de son petit copain. Comment cette jeune fille de vingt-trois ans, à la beauté envoûtante, a-t-elle pu devenir «la tueuse à la hache» ? Comment cette jeune femme, condamnée à la peine capitale et qui a croupi pendant quinze ans dans les couloirs de la mort, a-t-elle réussi à trouver Dieu dans un pénitencier texan ? C'est à toutes ces questions, et à beaucoup d'autres, que Beverly Lowry a voulu répondre. Karla lui rappelle son fils, mort quelques années plus tôt au cours d'un délit de fuite alors qu'il venait de fêter ses dix-huit ans. En explorant le passé de la prisonnière, l'écrivain tente de comprendre comment nous pouvons passer de l'autre côté et commettre l'irréparable.
La traversée est donc l'histoire de deux rédemptions : celle de Karla qui se tourne vers Dieu et celle de Lowry qui parvient à sortir de l'état d'hébétude dans lequel la mort de son fils l'avait plongée et à se remettre à écrire. C'est aussi une critique impitoyable du système carcéral américain et de la peine de mort.
À sa sortie, la critique américaine unanime a comparé ce livre à De sang-froid, de Truman Capote.
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