Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La traversée des langues : essai sur le fonctionnement des langues à travers le monde

Couverture du livre « La traversée des langues : essai sur le fonctionnement des langues à travers le monde » de Jacques Rancourt aux éditions Armand Colin
Résumé:

Eu égard au nombre de langues abordées (soixante-quinze), à sa façon rigoureuse de décrire les grands types de langues présents à travers le monde (isolantes, flexionnelles, agglutinantes et polysynthétiques) et d'analyser leur mode de construction de mots et de phrases avec des exemples... Voir plus

Eu égard au nombre de langues abordées (soixante-quinze), à sa façon rigoureuse de décrire les grands types de langues présents à travers le monde (isolantes, flexionnelles, agglutinantes et polysynthétiques) et d'analyser leur mode de construction de mots et de phrases avec des exemples concrets, La traversée des langues apporte une contribution majeure à la connaissance universelle des langues. Qu'il s'agisse de langues d'origine indo-européenne, asiatique, africaine, polynésienne, aborigène ou encore amérindienne, cet ouvrage se penche également sur leur manière d'aborder la question des genres (lexicaux, animés et sexués) ou d'exprimer des relations de possession originales. Elle examine aussi la présence ou l'absence chez elles des verbes « être » et « avoir », verbes piliers du français et des langues voisines. Le dernier chapitre enfin, à titre d'illustration d'un regard autre sur le monde, étudie le fonctionnement du chinois mandarin.

Au fur et à mesure des chapitres, se dessinent des paysages souterrains révélateurs de sensibilités propres à telle ou telle communauté culturelle. L'espagnol comme le wolof, l'irlandais ou encore le thaï disposeront de deux verbes « être » différents selon qu'il s'agira d'exprimer une qualité essentielle ou un état temporaire. Le birman prêtera au pronom « tu » non le genre de la personne interpellée mais celui de la personne qui parle. Le maori aura recours quant à lui à un possessif différent (mon chien ou ma plume, contre mon père ou ma pyrogue) suivant des rapports d'autorité ou domination entre le sujet parlant et l'objet nommé. Et ainsi de suite.

Bref, la Traversée des langues, vouée à la comparaison, tresse des liens entre les langues et, ce faisant, permet par moment de les apercevoir de l'intérieur. Sans être son objectif principal, c'est en tout cas une conséquence de la démarche rigoureusement analytique et comparative mise en oeuvre.

INVITATION LINGUAFEST 2023 https://linguafest.org/nos-conferences/ Halles des Blances Manteaux - 75004 Paris Conférence débat du 29 septembre à 12:00H Le pluralisme, c'est plus que parler plusieurs langues - Illustration par une traversée des langues (60 mn)

Donner votre avis