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La transparence selon Irina

Couverture du livre « La transparence selon Irina » de Benjamin Fogel aux éditions Rivages
  • Date de parution :
  • Editeur : Rivages
  • EAN : 9782743646387
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

2058 : le monde est entré dans l'ère de la transparence. Les données personnelles de chacun sont accessibles en ligne publiquement. Il est impossible d'utiliser Internet sans s'authentifier avec sa véritable identité. Pour préserver leur intimité, un certain nombre de gens choisissent d'évoluer... Voir plus

2058 : le monde est entré dans l'ère de la transparence. Les données personnelles de chacun sont accessibles en ligne publiquement. Il est impossible d'utiliser Internet sans s'authentifier avec sa véritable identité. Pour préserver leur intimité, un certain nombre de gens choisissent d'évoluer sous pseudonyme dans la vie réelle.
Sur le réseau, Camille, 30 ans, vit sous l'emprise intellectuelle d'Irina Loubowsky, une essayiste controversée qui s'intéresse à l'impact de la transparence sur les comportements humains. Dans la réalité, Camille se fait appeler Dyna Rogne et cultive l'ambiguïté en fréquentant un personnage trouble appelé U.Stakov, aussi bien que Chris Karmer, un policier qui traque les opposants à Internet. Mais Karmer est assassiné. Entre cette mort brutale et le mystère qui entoure Irina, Camille remet en question sa réalité mais reste loin de soupçonner la vérité.

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Articles (1)

Avis (9)

  • Le monde est régi par le Réseau qui prône la transparence de toutes les données et compris personnelles.
    Certains refusent ce système et en sortent, ce sont les obscuranets qui revendiquent l'anonymat. Ils sont considérés par les Rienacas (pour rien à cacher) de terroristes. Entre les deux...
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    Le monde est régi par le Réseau qui prône la transparence de toutes les données et compris personnelles.
    Certains refusent ce système et en sortent, ce sont les obscuranets qui revendiquent l'anonymat. Ils sont considérés par les Rienacas (pour rien à cacher) de terroristes. Entre les deux naviguent les nonymes qui dans la vraie vie vivent sous un pseudonyme.
    C'est le cas de Camille Lavigne, très active sur le Réseau, afin de maintenir sa côte de popularité, et qui vit un peu à travers son mentor, Irina Loubovsky, une virulente anti-obscuranets. Mais qui est vraiment Irina, Camille va donc chercher à se rapprocher de son gourou par différents moyens mais cela en vaut il la chandelle ? Est-il bon de savoir qui est cette femme ?

    Ce roman aurait pu me plaire mais sa lecture n'est pas tombée au bon moment car il touche beaucoup trop à la situation que nous vivons actuellement et qui annonce des lendemains sinistres. Peut être le relirai-je plus tard ? Mais il est bon que chacun fasse sa propre opinion sur le sujet.

    https://quandsylit.over-blog.com/2022/01/la-transparence-selon-irina-benjamin-fogel.html

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  • Nous sommes en 2058. Le Réseau – qui a remplacé Internet depuis des décennies – sait pratiquement tout, sur tout le monde ! La société (mondiale) actuelle se divise en plusieurs catégories, les deux principales demeurant les « rienacalistes » (qui n’ont rien à cacher) et les « nonymes » (qui...
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    Nous sommes en 2058. Le Réseau – qui a remplacé Internet depuis des décennies – sait pratiquement tout, sur tout le monde ! La société (mondiale) actuelle se divise en plusieurs catégories, les deux principales demeurant les « rienacalistes » (qui n’ont rien à cacher) et les « nonymes » (qui protègent leur identité en évoluant sous un pseudonyme) Les citoyens les plus âgés sont majoritairement des membres de la première catégorie, les générations nées après 2027 faisant plutôt partie de la seconde … Toutefois chacun est (encore) libre de son choix !

    Camille Lavigne (la narratrice) est une « nonyme » : personne ne la connait donc sous son vrai nom (son pseudo est Dyna Rogne…) Son ami Maxime Bellanger – lui – est un « rienaca » qui étale toute sa vie sur le Réseau … Généralement, les uns et les autres évitent de se fréquenter. (Un « rienaca » est une version modérée du « rienacaliste » qui est pour la « mise à nu » totale des individus …) De même que le « nonyme » est une version modérée du « noniste » qui – lui – ne fréquente même plus ses parents … Un choix qui se fait souvent lorsqu’une personne atteint sa majorité … Et puis il y a (plus rarement !) les « vifistes » comme la « mystérieuse » Irina Loubovsky (dont le pseudonyme est Anna …) Ces derniers mènent une existence exclusivement virtuelle … Malgré cela, tout un chacun peut parfaitement décider de se rendre dans un café, aller au restaurant ou faire la fête en boite de nuit, comme dans le « bon vieux temps » …

    Les gens sont pucés, le Réseau entièrement transparent … Chacun a son « métadicateur » (sorte d’appréciation individuelle, décernée par les autres au fur et à mesure des années, selon son comportement …) À l’origine, le but principal était d’éradiquer la criminalité. Jusqu’à l’apparition des « Obsuranets », des cyber-terroristes bien décidés à détruire ce système qu’ils jugent toxique …

    En y réfléchissant, ça donne vraiment des frissons ! D’aucuns vous diront que nous n’en sommes pas très loin, la Chine semble déjà y adhérer …

    Une intrigue édifiante, particulièrement bien construite. Un récit passionnant, à mi-chemin entre réflexion philosophique, anticipation, thriller et polar. Un roman plutôt lucide sur les dangers de notre société – devenue aujourd’hui par trop intrusive – et ses nombreuses dérives (passablement inquiétantes !) qui en résultent … Dérives provoquées par une utilisation – pratiquement systématique – des outils informatiques à notre disposition. Une « intelligence artificielle » parfois bien utile mais qui porte de plus en plus atteinte à la vie privée et au libre arbitre.

    C’est clair : un gros coup de coeur en ce qui me concerne ! Je l’ai « dévoré » en une soirée et une matinée !

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  • Un bond dans les années, 2058 ; la transparence des données individuelles s’avère être la norme. Connaître tout sur tous, une règle depuis la création du Réseau en 2027 qui se substitue à internet ; ainsi le Réseau centralise et expose toutes les données. Et dont le but de sa création consiste...
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    Un bond dans les années, 2058 ; la transparence des données individuelles s’avère être la norme. Connaître tout sur tous, une règle depuis la création du Réseau en 2027 qui se substitue à internet ; ainsi le Réseau centralise et expose toutes les données. Et dont le but de sa création consiste notamment à l’éradication de la criminalité – par l’obligation de l’implantation d’une puce à chacun. Mais de ce fait le Réseau protège le système et non pas les gens.

    Bien sûr, des individus rétifs à l’embrigadement, tente de passer sous les radars. Ainsi coexistent des tenants de l’IRL (in real life) contre les IVL (in virtuel life). Les tenants pour la liberté de garder leur personnalité, de vivre sans avoir les projecteurs des autres membres du Réseau qui scrutent et commentent les différents actes de leur vie.

    Aussi dans ce contexte, certains donnent leur vrai nom dans le Réseau et se donne un alias dans la vie courante. Il en est ainsi de Camille Lavigne qui circule en dehors du Réseau et devient Dyna Rogne - anagramme – dans la vie courante.

    Si la quatrième de couverture évoque un thriller comprenant une anticipation sociale, un thriller et un récit psychologique, je serais plus restreint dans cette analyse. Hormis l’aspect futuriste, les autres mentions ne sont là que pour approfondir et mettre en exergue les dangers d’une dérive de la Liberté individuelle au profit d’une transparence comme valeur morale ! Et de fait, il est fort possible que l’exposition publique de la vie intime génère plus de blessures morales que physiques.

    Benjamin Fogel, avec cette dystopie, c’est inspiré pour partie des travaux de Gilles Deleuze et Antonio Negri pour donner sa vision futuriste de notre société. Il parait évident que le risque existe indéniablement et que seuls quelques lanceurs d’alerte demeureront notre seul garde-fou à cette finalité.

    D’ailleurs celle-ci est-elle inéluctable ?

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  • Cela faisait un petit bout de temps que j'avais classé ce livre dans mon "pense-bête", ayant lu ici ou là quelques critiques. Et le résumé en quatrième de couverture m'alléchait également au plus haut point.

    Une société où le virtuel l'emporte sur le réel, ça vous parle, non? D'aucun pourrait...
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    Cela faisait un petit bout de temps que j'avais classé ce livre dans mon "pense-bête", ayant lu ici ou là quelques critiques. Et le résumé en quatrième de couverture m'alléchait également au plus haut point.

    Une société où le virtuel l'emporte sur le réel, ça vous parle, non? D'aucun pourrait avancer que nous y sommes presque, voire déjà. Benjamin Vogel n'a en réalité poussé le bouchon qu'un peu plus loin qu'il ne l'est déjà.
    Nous nous trouvons dans un futur proche, sans date précise ou déterminée. Les humains sont devenus tributaires des intelligences artificielles, ces dernières les guidant et leur permettant d'accéder à un certain type de classe ou de confort selon la note que l'on parvient à avoir sur le grand réseau internet (cela m'a clairement rappelé le synopsis d'un épisode de la série Black Mirror). Si on souhaite faire un parallèle avec lecteurs.com, c'est comme si les livres ayant une note globale entre quatre et cinq permettaient d'avoir beaucoup plus de visibilité qu'un autre ayant une note moyenne comprise entre 2,5 et 3,5. Dans cet univers, contrairement à aujourd'hui, c'est dans la vraie vie qu'on peut décider de recourir au pseudonyme car, virtuellement, pas le choix, on "vit" sous son vrai patronyme. Mais quand on disparaît dans la vraie vie, qu'est-ce qui devient alors le plus important?

    J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce roman même si je suis restée sur ma faim. Si j'ai adoré l'idée de départ, j'ai trouvé qu'elle n'était finalement pas aboutie - en tout cas pas comme je l'attendais. J'ai trouvé le mélange dystopie - thriller - policier quelque peu brouillon et mon intérêt fluctuait au fur et à mesure des pages. J'ai dû, à plusieurs reprises, relire des passages, n'étant pas certaine d'avoir réellement saisi le propos de l'auteur. Je dois avouer, au final, plus d'un mois après ma lecture, qu'il ne m'en reste pas grand chose. Certes, je ne l'oublierai pas de sitôt car je ne lirai certainement pas deux fois la même histoire, l'intrigue demeurant originale. Mais je ne pense pas non plus que ce roman saura se rappeler à moi à l'occasion de mes futures lectures comme certains livres savent tellement bien le faire.

    En résumé, une lecture divertissante et plaisante sans pour autant être indispensable dans le genre.

    Lu en février 2021

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  • Deuxième livre reçu dans le cadre des Explorateurs du polar, ce roman noir d’anticipation est glaçant, tant par son réalisme que par sa possible proximité. A l’heure du succès grandissant des réseaux sociaux qui régissent notre quotidien, ce livre sonne souvent comme une mise en garde contre les...
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    Deuxième livre reçu dans le cadre des Explorateurs du polar, ce roman noir d’anticipation est glaçant, tant par son réalisme que par sa possible proximité. A l’heure du succès grandissant des réseaux sociaux qui régissent notre quotidien, ce livre sonne souvent comme une mise en garde contre les dérives d’Internet et des nouvelles technologies.

    Nous sommes en 2058 et les vies des citoyens sont régies par le Réseau, omniprésent dans leur quotidien. Les données personnelles de chacun sont désormais accessibles par tous en ligne. La transparence est devenue la norme. Pourtant, certains veulent mener une résistance contre cette toute-puissance, présentée comme une manière d’accéder à paix sociale. 

    C’est notamment le cas de Camille Lavigne, connue dans la réalité sous le pseudonyme de Dyna Rogne (devinez l’anagramme) et qui vit sous l’emprise d’Irina Loubowsky, une essayiste aussi intrigante que dérangeante et entourée de mystères dont la transparence est le thème de prédilection. En plus de ces « Nonymes » qui souhaitent maintenir une forme de secret entre vie réelle et vie virtuelle, un groupe de radicaux, les « Obscuranets », ont décidé de venir à bout de cette dictature de la transparence par n’importe quel moyen. 

    A la fois roman d’anticipation et roman noir, Benjamin Fogel y intronise une société où l’individualisme sera devenu la norme (déjà grandissant à l’heure actuelle) et où les relations sociales ont disparu pour une quête vers la performance. Centrés sur une relation assez « malsaine » entre Camille/Irina, les parallèles avec les réseaux sociaux sont évidents tout au long du récit (comment ne pas déplaire au plus grand nombre, afficher des photos parfaites pour faire envie les autres).

    C’est souvent incisif par la volonté de l’auteur de nous confronter à nos peurs de la divulgation de nos secrets enfouis le plus profondément possible. Quand je vous disais que cela en est effrayant, c’est parce qu’on n’en est pas si loin dans notre société actuelle. En effet, nous nous exposons aux yeux du monde via nos profils Instagram, Facebook et tous les autres, oubliant souvent les risques encourus et le fait qu’Internet garde nos traces pour de nombreuses années, abandonnant tout anonymat possible. 

    Encore un tout grand merci au site lecteurs.com et aux éditions Rivages/Noir pour l’envoi de ce livre. Agréablement surprise, je ne peux que conseiller ce livre aux lecteurs qui aiment aller plus loin que la simple lecture d’une histoire, notamment en se questionnant sur eux-mêmes.

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  • 2058, l'époque est à la transparence avec l'implantation de puces dans la peau des citoyens pour suivre leur parcours, tout connaître de leur vie. Certains adhèrent, d'autres beaucoup moins. C'est le cas de Camille, qui tient à préserver sa véritable identité, aussi bien physique que...
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    2058, l'époque est à la transparence avec l'implantation de puces dans la peau des citoyens pour suivre leur parcours, tout connaître de leur vie. Certains adhèrent, d'autres beaucoup moins. C'est le cas de Camille, qui tient à préserver sa véritable identité, aussi bien physique que personnelle, en se faisant appeler Dyna Rogne dans la vie réelle. En parallèle, elle subit l'influence d'une intellectuelle Irina, qui la manipule avec facilité mais contre qui elle se rebelle petit à petit. Camille subit une agression et ses séances chez une psychologue vont l'amener à retracer son passé au lecteur. D'autres voix se joignent au récit, des voix de personnes de son entourage.

    J'ai eu beaucoup de mal à accrocher au récit, et même si le sujet est contemporain et très intéressant, j'ai trouvé que le récit manquait de clarté et était complexe dans son déroulement. Dommage... En note, je mettrai 2/5

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  • Un grand MERCI à Explorateurs du Polar et aux éditions Rivages/noir qui m'ont conduite dans un univers inconnu vers lequel je ne serai sans doute pas allée,le monde de la S.F.ne m'est pas familier.
    Le personnage principal,Camille Lavigne,au look androgyne et bisexuel est nonyme dans le...
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    Un grand MERCI à Explorateurs du Polar et aux éditions Rivages/noir qui m'ont conduite dans un univers inconnu vers lequel je ne serai sans doute pas allée,le monde de la S.F.ne m'est pas familier.
    Le personnage principal,Camille Lavigne,au look androgyne et bisexuel est nonyme dans le Réseau,elle se fait appeler Dyna Rogne tandis que son mentor,la brillante essayiste Irina Loubovsky est une vifiste tyran! Pas de panique,si comme moi,vous n'y comprenez rien,l'auteur a prévu en fin de livre un lexique,et,une annexe de textes de référence qu'il a lui-même rédigés puisque l'action commence en 2058!Chris Kramer après avoir vengé Camille /dyna d'une agression se fait tuer,est-ce un Obscuranet?et le côté polar s'engage.Est-ce la transparence exigée par le Réseau est responsable de cette déshumanisation où le Médicateur,seul,importe?En 2018,le nombre de followers jouait un peu ce rôle!On y retrouve le même déversement de haine...
    Et l'amour dans tout ça:il est bien présent,et c'est la préoccupation première de Camille "l'admiration n'empêche pas la haine qui n'empêche pas l'amour";
    Dans de courts chapitres au nom des différents personnages,l'action ou la réflexion se déroule,riche. Dyna finira par rencontrer Lukas,le frère d'Irina,un peu le complément de sa soeur...Découvrez le reste avec une fin qui interpelle!
    Ai aussi beaucoup apprécié dans les textes annexes la réflexion approfondie sur la réinvention de l'Art.
    "L'écriture est non seulement le moyen le plus puissant de transmettre et de conserver de l'information,mais c'est surtout la plus formidable machine à créer de la pensée."
    Un livre complexe qui m'a rendu perplexe,s'il m'a intéressée?Totalement!(chapeau bas à l'auteur pour la construction narrative)Si je l'ai aimé,pas vraiment!Très,trop?,différent de mes lectures habituelles.

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  • La transparence selon Irina.

    Un ouvrage qui apporte une réponse parmi tant d'autres à la question que nous nous posons tous: "Au vu de la part de plus en plus importante jouée par les réseaux sociaux dans nos vies, à quoi ressemblera le monde de demain dans un tel contexte?".

    En 2058,...
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    La transparence selon Irina.

    Un ouvrage qui apporte une réponse parmi tant d'autres à la question que nous nous posons tous: "Au vu de la part de plus en plus importante jouée par les réseaux sociaux dans nos vies, à quoi ressemblera le monde de demain dans un tel contexte?".

    En 2058, l'ère de la transparence domine. Internet a été remplacé par le "Réseau" dans lequel chacun à accès aux données de tous, de ses factures à son dossier médical. Votre cote de popularité détermine votre vie et votre avenir; la faire augmenter est donc primordiale.

    Hors du réseau il y a peu d’interactions. Toutefois, certains se créent des pseudos pour évoluer dans la vie réelle. C'est le cas de Camille Lavigne ou Dyna Rogne dans la vie réelle. Elle évolue ainsi dans deux cercles: l’irréel dans lequel elle travaille et où elle "vit" sous l'emprise d'Irina Loubovsky et le réel dans lequel ses amis sont des Rienacas (ceux qui n'ont rien à cacher et n'ont qu’une identité), des policiers, des informaticiens en charge de la gestion du système ou encore des Obscuranets, des terroristes qui veulent démonter ce même système.

    Forcément, il y a un moment où ces 2 réalités se croisent et où le système se grippe.
    C’est là que nous entraîne « La transparence selon Irina ».

    Cette dystopie nous entraîne dans un monde où une sorte de schizophrénie règne.
    Le livre est bien écrit, l’écriture est rapide et en adéquation avec l’histoire. Il est bien "documenté" (avec des annexes documentaires « irréelles ») et l'on se croirait dans un monde de l’ordre du possible ... Un film de SF issu de cet ouvrage aurait je pense du succès.
    Personnellement, me dire que ce que l'auteur nous propose pourrait arriver, cela m'a fait un peu flipper.

    Un grand merci aux éditions Payot&Rivages et aux Explorateurs du Polar avec Lecteurs.com pour cette belle découverte.

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