80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il y a dans ce monde des gens qui naissent pour profiter de la vie. Tout le long de leur séjour sur terre, la nature les comble de joie. Leur joie est d'autant infinie qu'ils ignorent qu'un être humain peut souffrir ici-bas. D'autres par contre, traversent la vie. Leur existence n'est qu'absence émaillée de souffrances. Leurs efforts ne leur apportent que désespoir et regret. Etait de ceux-là le malheureux chenapan Fadanga. Enfant abandonné, être viril et pitoyable, il était le petit fils de Ladji Dissénakou, un fanatique religieux, originaire de Koumabara.Cette créature malheureuse n'avait jamais connu la joie et l'amour d'une vraie vie familiale. Il n'avait guère connu son paternel puisqu'il avait exilé clandestinement après avoir échappé à l'incendie criminel causé par les hommes de main de Ladji Dissénakou. La chaleur maternelle, il en avait bénéficié que le temps de sa convalescence parce qu'après la césarienne qui lui avait permis de voir le jour sa mère avait disparu de l'hôpital. L'avait-elle fait pour bien profiter de la vie ou avait-elle été contrainte ?
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