Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Les noms propres ne sont-ils que des marques dénuées de sens apposées sur les choses pour les différencier les unes des autres, comme le soutenait Stuart Mill ? Et faut-il y voir, comme le pensaient déjà les Grecs, la forme la plus authentique de la nomination ?
Comme le diable, l'essentiel est dans les détails. Un nom collectif (les Durand) est-il un nom propre ? Comment certains noms propres (Poubelle) deviennent-ils des noms communs ? Pourquoi Brassica rapa est-il bien plus un nom propre que son équivalent vulgaire navet ? Pourquoi soleil est-il un nom commun alors que Sirius est un nom propre ?
Savant, riche d'exemples étudiés avec soin, cet essai est en même temps volontairement polémique. La théorie du nom propre est vouée à rester une source vive de conflits et d'avancées nouvelles, dont témoignent l'opposition violente de Gardiner à Russell, l'usage qu'en fait Lacan dans sa construction du signifiant, ou encore la sémantique des mondes possibles de Kripke.
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