"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Maureen Demidoff a vécu plus de dix ans à l'étranger, dont huit ans à Moscou où elle a rencontré des femmes de tous milieux et horizons. Elle a voulu comprendre comment trois générations d'individus peuvent aujourd'hui vivre ensemble en ayant vécu dans « trois pays différents », avec des idéologies et des valeurs opposées.
Ces femmes se sont confiées et ont parlé à bâtons rompus. En toile de fond de leurs récits de vie ordinaires, c'est l'histoire de la Russie qui défile : l'immense Union soviétique, le chaos libéral des années 1990 et la Russie de Poutine.
Plus concrètement, elles parlent de petites filles, de femmes et de grands-mères qui ont vécu dans différentes Russies. Et au-delà de ça, ce sont les hommes qu'elles racontent le plus, et le regard qu'elles posent sur eux, que ce soit un mari, un père ou le président Poutine, en dit long sur le caractère de la femme russe. Pour reprendre l'une d'elle :
« L'homme est la tête, et la femme est le cou, la tête ne bouge que grâce au cou qui la commande. » Voici des portraits intimes qui révèlent des héroïnes aux vies bigarrées mais qui se ressemblent : des femmes fortes, battantes, féminines et maternelles, qui s'opposent tris- tement à un modèle masculin souvent trop dégradé à leurs yeux... Le mot « amour » n'apparaissant nulle part... Leur donner la parole a semblé important à l'auteur, à cause de la place prégnante de la femme en Russie, pilier autant de la famille que de la société, et surtout parce qu'elles n'ont jamais été entendues.
Postface d'Hélène Yvert-Jalu, spécialiste de la femme soviétique et post-soviétique.
Ce livre donne la parole à quinze femmes russes de trois générations. Il couvre également trois périodes de l’histoire : l’URSS, la pérestroïka et le chaos libéral qui l’accompagna et la Russie actuelle, celle de Poutine. Certaines ont vécu les trois, d’autres deux et les plus jeunes n’en connaissent qu’une. Vu de France, nous avons vécu la chute de Berlin d’abord puis l’éclatement de l’URSS comme la liberté retrouvée pour ces peuples. En lisant ce livre on se rend compte qu’il y a beaucoup de nostalgie chez celles qui ont connu l’URSS. Elles regrettent ce temps où leur pays était grand et fort avec toutes ses républiques, où tout était cadré, où il était plus facile de trouver sa place. Nostalgie que ne comprennent pas toujours les jeunes.
Autre sujet très important : les rapports hommes/femmes. Plusieurs citent ce proverbe qui a donné son titre au livre : « L’homme est la tête et la femme est le cou et la tête ne bouge que grâce au cou qui la commande et ne regarde que dans la direction que le cou indique ».
Il est peu question d’amour dans leur vie. Elles travaillent, elles sont mères, vivent souvent à plusieurs générations de femmes sous le même toit mais l’homme a un rôle secondaire. Toutes ces femmes rêvent d’un homme fort qui les protégera et assurera leur confort matériel (Poutine est leur idéal) mais n’hésitent pas à divorcer si l’homme n’est pas à la hauteur de leur souhait. Comme dit Ludmila « Les mariages sont une destruction mutuelle ».
J’ai regretté qu’à part le témoignage du psychanalyste Mikhaïl, on n’entende pas la parole des hommes en écho. Il aurait été intéressant de connaître leur point de vue ainsi que la vision qu’ils ont des femmes et de l’amour.
Ce livre ne reflète qu’une part de la réalité car les femmes interviewées ont fait des études, ont voyagé à l’étranger, parlent des langues étrangères… J’aurais aimé lire également le témoignage d’une paysanne, d’une ouvrière.
Je terminerai en citant la phrase de Katrina « D’abord on va chanter, ensuite on va penser et après on va se battre ».
Ce document est instructif historiquement et socialement. Il balaye plusieurs domaines de la vie en Russie sur plusieurs époques. Il est riche en informations à condition de prendre du recul et de se positionner à distance de ce qu’on y lit, afin de rester objective dans sa compréhension ; et ainsi, de ne pas risquer de tomber dans les clichés qu’il peut malgré lui véhiculer.
Le titre reste vague et ne se pose pas comme porteur de vérité absolue sur la vie de toutes les femmes russes, ce qui est plutôt judicieux au vu des témoignages pétris de jugements et parfois de manque d’ouvertures à l’autre que l’on peut y lire.
Ces femmes parfois en complète contradiction sur leurs aspirations nous touchent tout autant qu’elles nous crispent.
Ces témoignages nous éclairent sur le déterminisme social que la propagande et la fermeture sur le reste du monde peuvent entrainer encore aujourd’hui.
Lors de la lecture, il ressort qu’un nombre important de familles préfèrent manquer de liberté et voir leurs droits bafoués à condition d’avoir la sensation de vivre correctement. Le collectif pourtant si valorisé est finalement relayé au second plan lorsqu’il s’agit pour chacun de tirer son épingle du jeu. Peu importe les autres et les injustices, si moi, je survis !
Le petit éclairage de fin écrit par Hélène Yvert-Jalu même si nécessaire parait peu suffisant. Il reste beaucoup de questionnement et une sensation peut être d’inaboutissement lors de l’achèvement de la lecture.
Ces femmes tristes et raisonnables nous entrainent dans la morosité et semblent avoir peu d’espoir pour imaginer un avenir plus joyeux. Leurs vies laissent peu de place à l’envie et à la passion. Malgré le recul du droit des femmes et/ou le peu d’avancé, la mobilisation autour de cette question ne semblent pas beaucoup les intéresser ; ce qui est peu réjouissant pour les générations futures.
Les femmes utilisent le « nous » systématique pour évoquer le peuple russe et nie de fait leurs individualités et différences. Il s’avère pourtant (fort heureusement) que leurs pensées ne sont jamais complètement uniformes bien que selon les générations elles se rassemblent tout autant qu’elles se ressemblent.
Reste l’espoir que l’uniformisation et la propagande soit combattu et que « les prochaines » femmes russes soient des citoyennes du monde tout autant que des citoyennes russes.
Joli titre..dure réalité que la vie des Russes, hommes, femmes et enfants : je devrais dire dures vies..puisque nous balayons 60 ans en un livre. De la mort de Staline..dont je ne me souviens pas, j’avais 1 an !! à Poutine, le dernier homme fort de ce pays immense. Si, en tant que française, j’ai été spectatrice de la plupart des événements cités ici, les conséquences pour les russes sont parfaitement expliquées. Et s’il est vrai qu’européenne de l’ouest, j’ai partagé la joie à la chute du mur de Berlin et des autres murs, bâtis ou non à cette époque, j’ai peu réfléchi aux changements opérés par la perestroïka ou ce qu’ils appellent « période de transition ». Les files d’attente dans les magasins vides existaient avant..les passe droit aussi, on les connaissait, mais la vie du petit peuple..peu.
Trois générations de femmes parlent, apparemment avec franchise et s’il y a des différences sensibles entre elles, je n’ai trouvé que des nuances en fait ! elles sont toutes solides, battantes, responsables de leur vie, prêtes à tout pour « survivre » , ce mot qui revient comme une antienne : divorce, séparations, changements de cap, résilience et ce depuis bien avant le communisme .
C’est justement cette mise en perspective qui m’a intéressée : oui il s’agit des femmes russes, mais bien plus des Russes en général, de leur capacité à se maintenir en vie quoi qu’il se passe dans leur pays, ils s’adaptent à tout, n’oublient pas qu’ils sont russes avant tout et repartent d’un pied nouveau.
Ces histoires de vie se répondent, certaines vivent ou ont vécu à l'étranger, ont été élevées en ville ou en campagne, pauvres ou favorisées, toutes parlent de leur pays avant tout et de Poutine qu'elles aiment ou détestent mais qu'elles approuvent d’être l'homme fort dont elles rêvent toutes pour elles mêmes et pour leur pays.
Seule la dernière est sensiblement différente, la plus jeune espère un changement dans les mentalités des femmes et des hommes, des mères et de leur fils, et ambitionne que sa génération élèvera ses fils comme des hommes et non comme des « petits chéris à sa maman », rompant ainsi des siècles d'éducation à la Russe,
J'ai appris et compris certaines attitudes du peuple russe, j'ai apprécié ce livre à sa juste valeur...un témoignage mais regrette cependant l'impression qu'il me laisse de répéter la même histoire encore et encore, sans doute car quoi qu'on dise, parfois l'histoire se répète !
Dans cet ouvrage fort intéressant, Maureen Demidoff nous offre des témoignages de femmes russes de plusieurs générations permettant de dresser un portrait du pays, des relations intergénérationnelles et des relations hommes-femmes : « J’ai alors demandé à des femmes, choisies au gré des rencontres sans autre logique que de réunir trois générations de femmes issues de milieux et d’univers différents, de me raconter leur Russie afin de comprendre comment trois générations d’individus peuvent vivre ensemble aujourd’hui en ayant grandi avec des idéologies et des valeurs si contradictoires ».
Leur pays, elles l’aiment toutes, chacune à leurs manières. Les plus anciennes regrettent que les jeunes générations soient plus tournées vers l’argent, le carriérisme mais dans l’ensemble, comme le dit Tatiana, née en 1955 : « … ce qui ne change pas, c’est que plus le temps passe, plus notre sentiment patriotique est fort ». La nostalgie du communisme est fortement présente, notamment dans les générations qui ont subi de plein fouet les années noires de transition (années 90). Cette nostalgie et ce patriotisme prégnants expliquent bien pourquoi Poutine est si populaire en Russie. J’entendais souvent mon père dire que les Russes avaient besoin d’hommes de poignes, de rudesse pour s’affirmer… il n’avait pas vraiment tort…
La question des relations hommes-femmes est aussi un thème fort dans l’ouvrage. Et force est de constater que le regard qu’elles ont sur leurs pères, maris ou compagnons est bien souvent impitoyable. Elles les considèrent comme incapables, faibles. Maureen Demidoff analyse d’avantage cette vision en apportant à son ouvrage le témoignage d’un homme psychanalyste et une postface de Hélène Yvert-Jalu, une chercheuse spécialisée dans la Russie. Cette vision négative de l’homme est liée à une société certes très traditionnelle mais aussi très matriarcale. Les femmes sont la tête et le cou de la société russe. Des mesures prises au XXe siècle ont encouragé involontairement cette structure familiale matri-centrée. Par exemple, un décret de 1944 donnait la possibilité aux hommes, afin de redresser la démographie, d’engendrer des enfants naturels sans responsabilité. De fait, les attitudes négligentes des hommes se sont multipliées. L’alcoolisme, qui est un véritable fléau, vient accentuer davantage l’irresponsabilité de certains hommes. De fait, la femme russe vit dans un paradoxe où elle cherche le mariage avec un homme fort, à responsabilité tout en ne lui faisant pas confiance. L’amour semble bien souvent reléguer au second plan, il ne peut pas faire partie du mode de fonctionnement quotidien.
J’ai beaucoup apprécié cet ouvrage qui nous permet d’en savoir un peu plus sur la société russe contemporaine. Je regrette cependant qu’il n’y ait pas de témoignages d’hommes. Le seul homme qui donne son avis réagit en tant que psychanalyse, non en tant qu’individu. La postface est intéressante mais aurait mérité d’être plus étoffée je pense. Bref, un ouvrage qui aurait pu être davantage exploité mais qui reste somme toute très intéressant.
Quinze portraits de femmes russes, confrontées aux changements de leur pays, souvent nostalgiques de l'ère communiste pour les plus âgées, mais surtout en plein désarroi féminin dans un cercle vicieux que certaines analysent parfois finement. Elles se positionnent comme des piliers de cette société où elles sont majoritaires, fortes, volontaires, souvent "survivantes" dans un monde où il faut faire preuve de débrouillardise.
La femme russe rêve, toutes générations confondues, d'un homme "fort", d'un "vrai mec" qui les protège (en ce sens, certaines idéalisent Poutine qui a su redresser le pays, le remettre sous contrôle dès les années 2000) et pourtant, elles ont pris la place des hommes, assurant la subsistance, l'éducation de leurs enfants. Au travers de ces interviews, ces femmes racontent une société matriarcale avec ses défauts et ses lacunes, elles dévoilent leurs vies dans un système souvent monoparental (les hommes sont "morts" (la guerre, l'alcool et plus simplement l'absence, la démission du cadre familial).
Qu'importe l'amour ou le bonheur conjugal, seul le pragmatisme d'une vie épanouie semble importer, l'homme n'est là que pour fournir le confort et la sécurité et s'il défaille, c'est le divorce ! Tant d'ambivalences entre féminisme et traditionalisme désarçonne : s'agit-il des rémanences de la culture slave ? Ce document interroge sur leur place et leurs espoirs, savent-elles vraiment ce qu'elles veulent ?
Leurs discours mêlent leurs opinions sur les hommes, sur le régime, sur les valeurs familiales, sur le patriotisme, sur la religion aussi.
Un document particulièrement intéressant sur une société mal connue qui offre un regard fascinant sur les ambiguïtés des femmes russes qu'analyse fort justement Mikhaïl (normal, il est psy !), le dernier témoignage et le seul masculin : "L'homme est celui qui a le phallus, la femme celle qui est le phallus" (Lacan).
Ce document est le recueil de témoignages de femmes russes sur trois générations. Elles se racontent au travers de l’histoire de leur pays et surtout elles dressent un constat sans appel sur l’homme russe que la majorité d’entre elles jugent sans grande autorité.
Le titre « La tête et le cou » résulte d’un proverbe russe, la tête ne bouge que grâce au cou qui la commande et ne regarde que la direction que le cou indique, la tête c’est l’homme et le cou la femme.
La plus âgée de ces femmes est née en 1941, elle a connu Staline et tous les présidents qui ont suivi. Que de bouleversements et de chaos a vécu la Russie ! Reconstruire le pays après la seconde guerre mondiale, dégel, perestroïka, modification du climat politique, perte des repères sociaux, libéralisme sauvage et conséquences sur l’organisation de la famille, la répartition des pouvoirs dans une société restée très matriarcale.
J’ai été très étonnée des propos durs à l’égard des hommes russes.
Paradoxalement ces femmes revendiquent le pouvoir au sein de la famille tout en recherchant un homme fort à l’image de Poutine qui semble incarne l’autorité masculine pour la majorité d’entre elles.
Des femmes très fortes et très patriotes également, l’une d’elle évoque la dissociation entre l’état et le pays, un attachement très fort à leur pays.
J’ai découvert que dans cet état qui se revendique laïc, la religion orthodoxe a une place primordiale que des années de communisme n’ont pas entaché.
Les témoignages sont judicieusement encadrés par un avant-propos de l’auteure et l’analyse d’un homme qui livre ses réflexions au travers de son métier de psychanalyste.
Un livre fort et éclairant sur un pays dont les occidentaux ignorent finalement les codes et les modes de fonctionnement, très instructif, qui nous en apprend beaucoup sans nous assaillir de chiffres et de statistiques. De l’humain tout simplement.
Je conseille vivement cette lecture découverte dans le cadre de ma participation au Jury Lectrices de Elle 2018.
La Russie dans tous ces états (injustice, Union soviétique, divorce, mariage, Staline, livres, patrie, Etat, Poutine, médias, politique, uniformité, silence, alcool, Gorbatchev, Occident, sacrifices…) et sans concession à travers 15 portraits, 15 destins de femmes -et le point de vue d’un homme !- , sur plusieurs générations.
Des femmes qui ont tant à dire, qui parlent et que l’on écoute enfin !
Cet essai nous aide à comprendre l’état d’esprit, l’essence russe, ce qui fait les Russes, peuple si particulier, si à part…
Je suis ravie de l’avoir eu entre les mains.
Belle lecture (intéressante) à tous !
Ma chronique sur https://arthemiss.com/la-tete-et-le-cou-de-maureen-demidoff/
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/09/la-tete-et-le-cou-de-maureen-demidoff.html
J'ai lu ce document dans le cadre de ma participation au Grand prix des Lectrices Elle 2018, il a été sélectionné par le jury de septembre.
L'auteur a interviewé des femmes représentantes de trois générations issues de milieux et d'univers différents. Il s'agissait d'interviews libres sans que l'auteur ne pose trop de questions, le but était que ces femmes lui racontent leur Russie. Le titre qui provient d'un proverbe russe est cité par l'une des femmes "L'homme est la tête et la femme est le cou. La tête ne bouge que grâce au cou qui la commande."
L'Histoire de la Russie est bien entendu en toile de fond de ces témoignages avec les bouleversements énormes que ce pays a connu, de l'empire de Nicolas II, période qu'ont connue les grands parents de certaines femmes à la chute de l'Union Soviétique, la perestroïka puis la période Poutine.
Ce texte n'est pas sans me rappeler La fin de l'homme rouge et La supplication, chroniques du monde après l'apocalypse de Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature. J'y ai retrouvé la peur qui étreint les habitants d'un pays où tout le monde fait des rapports sur tout le monde, les cuisines comme seuls lieux où les familles peuvent parler librement, l'uniformité et le manque de liberté qui caractérisaient la vie du temps de l'URSS... mais aussi un sentiment patriotique très fort et la nostalgie de l'avant perestroïka pour le plus jeunes, nostalgie pour l'époque de l'Union soviétique, pays riche et puissant composé de quinze républiques amies.
Les hommes sont la plupart du temps décrits par ces femmes comme lâches, fainéants, alcooliques et souvent violents. Les femmes se voient battantes, courageuses, très fortes et responsables de tout, tout le temps. "Nous savons ce qu'est une crise, on s'en remettra. Nous allons faire comme d'habitude : d'abord on va chanter, ensuite on va penser, et après on va se battre" et parlent du savoir-survivre qu'elles opposent au savoir-vivre français. Plusieurs d'entre elles font référence à Poutine, leur modèle d'homme fort et viril...
Le récit se termine par la voix d'un homme, un psychanalyste qui tente d'analyser les propos des femmes, il revient sur la faiblesse de l'homme russe qu'elles évoquent et souligne le besoin de la femme russe, contrairement aux femmes occidentales, de s'appuyer sur un homme fort. Il recherche les origines de l'image très traditionnelle et patriarcale de la structure familiale qu'ont les femmes russes et émet quelques hypothèses.
Ces quatorze témoignages nous brossent de beaux portraits de femmes, j'ai cependant regretté qu'ils aillent tous dans le même sens. J'ai été frappée par leur regard dur sur les hommes, leur absence totale d'indulgence envers eux. Ces témoignages restent cependant intéressants malgré leur uniformité, ils sont fort judicieusement encadrés par un avant-propos de Maureen Demidoff, par une post-face d'Hélène Yvert-Jalu, spécialiste de la femme soviétique et post-soviétique et par l'analyse du psychanalyste. Ces chapitres sauvent l'ensemble du texte de sa monotonie, ils offrent une analyse intéressante des propos des femmes interviewées en les resituant dans leur contexte historique, politique et social. La voix de quelques hommes autres que le psychanalyste, qui s'exprime en tant que praticien et non en tant qu'homme, manque selon moi à cet ouvrage pour mieux nous éclairer sur les relations hommes-femmes en Russie.
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