Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Un simple sujet de conversation... Pour s'intégrer et devenir l'une des leurs.
De retour dans sa ville natale depuis quelques mois, Joanna ne pensait pas à mal en répétant à son club de lecture la rumeur entendue devant les grilles de l'école : la ville de Flinstead abriterait sous une fausse identité Sally McGowan, qui défraya la chronique dans les années 1960 pour avoir poignardé à mort, à seulement dix ans, un petit garçon qui en avait cinq.
Mais ces quelques mots enflamment la tranquille station balnéaire. Pour enrayer cette machine infernale, Joanna ne voit plus qu'une solution : enquêter pour découvrir la vérité. Mais le danger est déjà si proche...
Dans les années 1960, Sally McGowan, 10 ans, tue un petit garçon de 5 ans, Robbie. Elle sera condamnée pour homicide involontaire et non pour meurtre, et une fois sa peine purgée, elle bénéficiera d'un programme de protection – changement de lieu et de nom.
Quelques années plus tard Joanna Critchley et son fils Alfie, s'installe dans une petite ville du bord de mer, Flinstead. Rien de mieux que le calme paisible de cette cité, surtout avec l'absence des contingences de la ville de Londres. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ; quand elle répand une rumeur comme quoi, Sally McGowan serait installée également dans cette petite ville.
Peu importe qu'elle soit vraie ou fausse, et plus la rumeur se développe, plus elle gagne en force. Un danger menace, une meurtrière d'enfant se tapie parmi les concitoyens, il faut l'identifier et la faire partir, pour le moins ! En effet, pour la famille imprégnée de chagrin, d'incompréhension quant au jugement de Sally inadéquat, pour elle : l'injustice perdure depuis des années, à n'en pas douter. Fournir un bon traitement à ces délinquants juvéniles incarcérés restent intolérable. Pardonner l'impardonnable ou crier la vengeance : celle qui nourrit l'âme d'une noirceur infinie, mais qui apaise.
La rumeur qui s'invite, qui enfle, quelle qu'en soit la véracité, peut satisfaire la folie destructrice de la foule : qui s'embrase avec le besoin irrépressible de vilipender, d'annihiler l'autre, de détruire la menace ! Alors la rage de la nuée humaine se calmera dans les effrois de l'injustice. En effet, que faire de la vérité, la rumeur ne suffit-elle pas à elle-même ? Pourquoi attendre les circonlocutions des défenseurs, d'un jury, bref d'un procès, quand la meute hurlante condamne sur le lit de la justice aveugle des on-dit : dotée d'une rage brute et absolue...
En somme, " Lesley Kara " suggère la nécessité d'une tolérance significative afin d'éviter les jugements hâtifs et les conséquences du fanatisme notamment : si tant est que cela soit possible. Un magnifique récit sur un phénomène qui trouve son origine dans la nuit des temps. Enfin, une lecture très agréable, d'autant que le final est vraiment surprenant. En conclusion, " La rumeur " nous délivre le message suivant : il ne faut pas oublier que dans certains cas, les mots ou les paroles peuvent tuer.
Quel livre ! j'ai pris un réel plaisir de suivre cette histoire qui malheureusement se répète trop souvent ! peut être certains éviteront d'y participer ! très bonne lecture à tous !
Joanna Critchley a quitté Londres avec son fils Alfie (six ans) pour revenir s’installer à Flinstead (où elle a passé son enfance avec sa mère) car le petit garçon a été victime de harcèlement scolaire. Michael, le père d’Alfie (journaliste d’investigation) et Joanna ont fait le choix de vivre séparément, avant même la naissance de l’enfant, tout en demeurant très proches. Joanna est employée dans une agence immobilière. Flinstead est une petite ville côtière très tranquille et la présence de sa grand-mère un atout supplémentaire pour le petit Alfie.
Quand Cathy Hunter, la mère de Jake (un gamin qui aurait tendance à harceler Alfie, lui aussi …) révèle devant l’école qu’une ancienne petite tueuse de dix ans du nom de Sally McGowan, résiderait en ville sous une fausse identité, plus de trente ans après sa libération, la nouvelle fait l’effet d’une bombe ! Sally McGowan aurait poignardé mortellement Robbie Harris (âgé de cinq ans, en 1969) et devrait avoir à présent une soixantaine d’années …
Joanna Critchley, peu encline aux commérages, va alors bêtement participer à la dispersion de la rumeur, dans le seul but de sympathiser avec les mères des deux gamins qui s’en prennent à nouveau à son fils (ravivant des souffrances subies par Alfie dans son école londonienne …) Les racontars vont très rapidement prendre une proportion imprévue et Joanna va se sentir menacée par des mails malveillants, jusqu’à ce que Michael vienne vivre en famille pour écrire un livre sur la fameuse Sally. Contre toute attente, le journaliste estime qu’il n’y a pas de fumée sans feu …
On se prend rapidement au jeu de cette intrigue qui attise la curiosité : potin ou réalité ? Quelle femme mûre de Flinstead pourrait bien être la criminelle ? Pourquoi cette petite fille avait-elle commis un tel acte sur son petit voisin ? … Un roman dont l’écriture simple est néanmoins efficace. Le récit reste crédible et l’épilogue plutôt original. Un agréable moment de lecture que ce polar anglais, sur le thème du respect de l’anonymat
Que feriez-vous si une rumeur distillait qu’une criminelle d’enfant vivait dans votre ville, à proximité de votre famille, de votre fils de six ans ?
Joanna Critchley le sait bien, elle qui, revenue à Flinstead, sa ville natale, station balnéaire proche de Londres, a laissé courir cette rumeur pour pouvoir s’intégrer au groupe des mères de famille afin que son fils Alfie, métis, joue avec des camarades de son âge !
Ainsi, la communauté abriterait à son insu Sally McGowan, qui a l'âge de 10 ans, en 1969, a poignardé lors d’un accident mortel, Robbie Harris, âgé de 5 ans. Après avoir purgé sa peine, elle vivrait paisiblement à Flinstead, sous la protection de la police, sous une nouvelle identité et tentant de reconstruire sa vie.
Bien que les faits se soient produits il y a trente ans, le vent des suspicions souffle et emporte les jugements de chacun, jusque dans les cercles familiaux. La rumeur fait son travail de sape…elle se répand petit à petit, court et rattrape tout le monde. Une chasse aux sorcières va alors débuter car tous veulent débusquer la meurtrière. La petite vie calme, paisible de cette petite ville sans histoire, éclate en lambeaux, vole en éclats.
Pour enrayer cet engrenage qu’elle a lancé, Joanna n’a qu’une solution et obsession : découvrir la vérité…
Après plusieurs avis élogieux, j’ai été ravie de chroniquer « La Rumeur », premier roman de Lesley Kara et je n’ai pas été déçue. L’intrigue est bien menée, avec des chapitres courts, rythmés, pour un roman en demi-teinte : sombre et léger, actuel et historique. Une première partie qui plante le décor et les personnages dont se joue la rumeur et une seconde partie plus intense, où la peur s’installe, où les secrets se découvrent. Tandis que les événements, au départ banals et quotidiens d’une petite ville de la province londonienne, prennent une tournure sinistre après que Joanna Critcchley, sans le savoir et sans le vouloir, propage une rumeur comme un feu de forêt, la menace et la tension deviennent plus importantes et intenses au fil des pages, qui se tournent à vitesse grand V.
Si Joanna a commencé à répandre la rumeur dans la petite ville de Flinstead, sur la côte anglaise, c’était, au départ, par simple souci d'intégration. Peu importe que cette supposition soit fondée ou non. Peu importe le mal que cela pourrait causer et l’engrenage de suspicion et de haine.
Autrement dit, une des gentilles vieilles dames résidant dans cette station balnéaire où tout le monde se connait, où les ragots se colportent comme des traînées de poudre, serait Sally McGowan, la célèbre meurtrière d'enfant, condamnée il y a une trentaine d’année pour le meurtre du petit Robbie Harris. Oui mais voilà, Sally McGowan a changé, par des éducateurs qui ont efficacement effacé les traces d'une enfance malmenée, violente et détruite. On lui a appris l'empathie, le pardon, on lui a inculqué de nouveaux sentiments, de nouveaux repères. Et, rester une proie à jamais, ne pouvoir se libérer d'un si lourd passé, n'est-il pas une punition suffisante en soi ?
« La Rumeur » n’est pas un polar à proprement parlé, mais plutôt un thriller psychologique qui joue avec nos nerfs et ceux de Joanna qui s’improvise enquêtrice par la force des choses et qui va ressentir l'angoisse et la crainte envahir son quotidien.
Par contre, on comprend assez tôt où l’auteur veut en venir, mais l’enquête est intéressante et la conclusion inédite. Un thriller intéressant, à défaut d’être passionnant, où le suspense et les rebondissements règnent en maître. Néanmoins, j’aurais préféré un rythme plus soutenu et des indices moins évidents pour ne découvrir les véritables identités que plus tardivement.
C’est le genre de roman qui prône une adaptation au cinéma, car toutes les clés d’un bon film policier sont réunies : l’amour, les liens familiaux, les secrets et les non-dits, les personnages attachants à la psychologie profonde et du suspense à gogo.
« La Rumeur » est un roman qui ne laisse pas indifférent, qui interpelle, interroge, notamment sur la portée de nos paroles et leurs conséquences. Bref, j’ai passé un bon moment avec ce scénario, que je recommande, à ceux qui recherchent une enquête intelligente et complexe !
Joanna élève seule son petit garçon. Elle est retournée dans la ville balnéaire dont elle est originaire pour se rapprocher de sa mère et tente de se faire de nouvelles amies.
Au cours d'une soirée, elle relaie une rumeur selon laquelle Sally McGowan, condamnée dans les années 60 pour le meurtre d'un petit garçon alors qu'elle n'avait que dix ans, vivrait en ville sous une nouvelle identité.
La ville entière s'empare immédiatement de la rumeur, faisant basculer la vie de Joanna.
Ca sent le confinement. Je lis tout ce qui me passe sous la main puisque je ne peux plus rien acheter. J'espère que cette errance me réservera quelques bonnes surprises. « La rumeur » n'en fera partie.
C'est le genre de roman qui se lit sans vraiment savoir pourquoi. le style manque, l'histoire est plate et diluée jusqu'à perdre toute saveur. Jusqu'au dénouement aussi rocambolesque que ridicule.
A lire chez le coiffeur. C'est toujours mieux que « Voici ».
Un très bon moment.
Une rumeur grossit dans une petite ville de bord de mer. La ville abriterait sous une fausse identité ( protection des témoins) une femme qui aurait poignardé un petit garçon alors qu'elle n'était elle-même qu'une enfant.
Il faut donc enquêter et découvrir la vérité. Joanna s'y colle et les ennuis vont commencer.....
Je n'ai pas vu le temps passer .
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