"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« L'hiver, on supportait mal le froid, cet hôte indésirable qui venait occuper les lieux du fondouk. Les hommes, quand il ne pleuvait pas, allumaient un grand feu au centre du mrah et tout le monde se mettait autour. Lalla Sabra, la plus ancienne des locataires, avait toujours de quoi satisfaire ses auditeurs, elle était tisseuse et conteuse. Elle aimait surtout raconter l'histoire où il était question de retour. Retour vers le pays d'origine, retour vers le passé, retour vers le foyer conjugal, retour vers le droit chemin, retour des hirondelles, des cygnes et des cigognes... » Nous sommes au Maroc, à Kenitra, ville fondée par les Français en 1912. Un groupe de personnes habitant un fondouk, au centre de l'ancienne médina, tente de lutter contre l'avidité des entrepreneurs, prédateurs anarchiques des terrains.
Il n'y a pas que les guerres qui détruisent la civilisation humaine.
Né en 1964 à Sidi Yahia du Gharb, Abdelylah Lahmar a enseigné le français pendant 25 ans en collège et lycée. En parallèle, il a assuré la formation des enseignants de français. Animateur d'ateliers d'écriture, de conte et de théâtre, il s'active à présent à l'intégration des jeunes réfugiés dans les écoles autrichiennes.
Il a déjà publié deux recueils de nouvelles. La rue des ânes est son premier roman.
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