"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À la croisée des chemins, le récit sensible et drôle de femmes à la recherche de l'amour.
Olena, qui vient d'Ukraine, a 27 ans et le rêve d'une vie meilleure. En 1992, sans papiers, elle travaille à La Moisson, une maison de retraite du Nord-Pas-de-Calais où règne une douce fantaisie. Ce que l'on sait d'elle, c'est qu'elle est pleine d'espoir, de courage - et qu'elle sourit. Parmi les pensionnaires de La Moisson, nous rencontrons des personnages hauts en couleur : la tendre Lydie, l'altière Flora, autrefois danseuse, et l'intransigeante Henriette, sans oublier Charles le sage et Théo le séducteur, ancien coiffeur.
À la faveur d'un épisode sentimental qui bouleverse la maisonnée, Olena, au volant d'une Opel brinquebalante, va traverser l'Europe avec ces trois vieilles dames et sa fille. C'est le début d'une épopée émouvante, haletante et souvent drôle, durant laquelle ces cinq femmes vont découvrir que l'amour ne connaît pas de frontière et qu'il n'y a pas d'âge pour commencer une vie nouvelle. En route pour Lisbonne ! En passant par Berlin, la frontière polonaise, Nuremberg, Sète, Madrid.
Un road movie à travers l'Europe d'un quatuor atypique : une ukrainienne sans papier et 3 "mamies" qui rêve de voyages hors de leur maison de retraite.
Un roman agréable, léger et plein de bons sentiments, pas de grand suspens même si l'auteur essaie de le rendre vivant par quelques rebondissements.
Le texte lu par les auteurs est agréable à écouter.
J'avais envie d'une lecture légère, je ne me suis effectivement pas pris la tête mais je ne suis pas sûre qu'il m'en reste quelques choses d'ici quelques mois.
Un beau voyage en compagnie de dames charmantes où l'amitié , la gentillesse, le partage fleurent bon émoticône wink un roman d'espoir , d'amour, de rêve , une belle aventure , une belle tranche de vie , qui me laisse à penser à une citation que j'aime énormément " demain est le premier jour de ta vie alors n'oublie pas de vivre ........" Oui surtout n'oublions pas de VIVRE .......
J'ai pas mal parlé des derniers livres des deux auteurs : ici, ici, là, là et là. Voici leur premier roman commun. On y retrouve les ingrédients qui ont fait les succès de leurs livres précédents : bonne humeur, joie de vivre, bons sentiments, personnages aux fortes personnalités, amitié, amour, entraide, rencontres inter-générationnelles, ... et quelques péripéties pour pimenter un tantinet le voyage de ces quatre femmes à travers l'Europe. C'est toujours charmant, un bouquin que l'on a plaisir à reprendre parce qu'on sait qu'il est positif.
Mais je dois dire que j'y ai trouvé aussi pas mal de longueurs, de redondances, comme si le scénario était très léger et ne pouvait tenir sur 300 pages (aérées et gros caractères). Les personnages sont sympathiques certes, lisses mais sympathiques. Leurs révélations sur elles-mêmes ne sont pas d'énormes surprises, elles sont des femmes simples aux vies simples, comme souvent dans les romans des auteurs ; c'est d'ailleurs ce que l'on aime y retrouver.
Ces réserves dites, force m'est de constater que le roman se lit très bien, qu'on peut le prêter ou l'offrir sans aucun risque de décevoir. A rapprocher du livre de Didier Fourmy dont je parlais ici-même l'an dernier quasiment au jour près, Les pétillantes. Je concluais mon article par ces mots que je reprends ici : "Une véritable bouffée de joie et de sourires que tous ces livres, ceux de F. Dannemark et celui de D. Fourmy", je ne change rien, j'y ajouterai juste le nom de V. Biefnot.
Olena, qui vient d’Ukraine, a vingt-sept ans et le rêve d’une vie meilleure. En 1992, sans papiers, elle travaille à La Moisson, une maison de retraite du Nord-Pas-de-Calais où règne une certaine fantaisie. Ce que l’on sait d’elle, c’est qu’elle est pleine d’espoir, de courage – et qu’elle sourit.
« Parfois, le sourire franc et le regard pétillant ne suffisent pas. Parfois les gens exigent autre chose : des papiers, des autorisations, un titre de séjour attestant la légitimité d’être là, sur ce coin de terre, parce qu’on y est né, accordant le privilège de respirer l’air de ce pays parce qu’on a la bonne couleur ou le bon passeport… »
Parmi les pensionnaires de La Moisson, il y a la tendre Lydie. Il y a l’altière Flora, autrefois danseuse, et l’intransigeante Henriette. Il y a Charles le sage et Théo le séducteur, qui n’oublie pas qu’il a été coiffeur.
A la faveur d’un épisode sentimental qui bouleverse la maisonnée, Olena, au volant d’une Opel pas toute jeune, va traverser l’Europe avec ces trois vieilles dames et sa petite fille. C’est le début d’une épopée émouvante, haletante et souvent drôle, durant laquelle ces cinq femmes vont découvrir que l’amour ne connait pas de frontière et qu’il n’y a pas d’âge pour commencer une vie nouvelle.
Un roman-route d’une tendresse poignante, on suit trois « petites vieilles » dans leur périple à la recherche de l’amour d’Olena. En départ de Douai, vers Berlin, Lisbonne en passant par la frontière polonaise, Sète et Madrid, sur une route parsemée de coquelicots, mais surtout parsemée de l’envie d’aider et de faire du bien pour autrui.
Il n’y a pas d’âge pour commencer une nouvelle vie, il n’y a pas d’âge pour la quête de la félicité.
Un roman mené d’une main de maître (je devrais parler au pluriel), mais à l’écriture Véronique Biefnot et Francis Dannemark, n’ont font qu’un. Il ne faut pas se méprendre, ce sont bien deux talentueux auteurs, qui nous embarquent vers la quête du bonheur…
« La vie c’est ce qui vous arrive alors que vous étiez en train de prévoir autre chose » Jeanne Moreau citée page 67
Olena, une jeune Ukrainienne a traversé les frontières sans papiers pour assurer à sa famille un avenir meilleur. Pour assurer des conditions de vie décentes à sa fille, restée chez sa grand-mère au pays, elle a dû se séparer de son mari parti trouver du travail au Portugal. Après de nombreuses péripéties, elle se retrouve en France où, malgré sa situation, elle est employée à la Moisson, une maison de retraite qui s'occupe particulièrement bien des ses pensionnaires. Mais la peur est toujours là ! La peur d'être contrôlée, d'être renvoyée en Ukraine. Malgré cette peur, malgré cette peine qui l'étreint constamment, Olena sourit.
"L'homme la croise, lui sourit et poursuit son chemin. Olena, soulagée, avale une longue goulée d'air frais. Peut-être cet homme-ci l'a-t-il trouvée jolie... Peut-être son sourire ne cachait-il rien d'autre. Dommage de devoir toujours se méfier mais la rue est un danger et les inconnus sont une menace, alors elle presse le pas, encore."
Olena a trouvé du travail à la Moisson (elle y fait le ménage et s'occupe des pensionnaires) mais pas seulement. Elle y a trouvé un ersatz de famille, un peu de réconfort dans sa vie si douloureuse loin de la sienne, de son mari, de sa fille. Elle y évolue au milieu de patrons bienveillants et de retraités qui l'adorent. Elle y a fait la connaissance de Lydie, la plus âgée, modèle de gentillesse et de sagesse, d'Henriette, femme simple (ancienne mercière) et droite et de Flora qui aurait été une danseuse de talent et qui passe son temps à s'en vanter. Les deux dernières ne cessent de se crêper le chignon, leurs différends étant exacerbé par le fait que Quentin le petit fils d'Henriette, et Stéphanie, la petite fille de Flora sont amoureux et vont finir par se séparer. Voyant leurs petits enfants malheureux, elles vont bâtir le projet commun de les réunir, mais pour cela il faut aller trouver Stéphanie partie au Portugal. Avec l'aide de Lydie qui fournit l'appui financier, et d' Olena la conductrice, elles vont donc mettre le projet à exécution, en faisant un petit détour par l'Allemagne pour qu'Olena puisse aller chercher sa fille dont le transfert a été organisé par un passeur. Leur aventure, un peu folle est suivie de la maison de retraite par Charles et Théo, les deux chevaliers servants qui attendent leur heure.
Dans ce road novel, les trois vieilles dames, sorties de leur zone de confort vont se révéler à elles-mêmes et aux autres. Les fleurs fanées qu'elles étaient à la maison retraite vont s'épanouir à nouveau à l'engrais (sans pesticide) de l'aventure vécue en commun sur la route des coquelicots. Elles vont reprendre vigueur et couleurs. Véronique Biefnot et Francis Dannemark qui ont écrit ce roman à quatre mains, nous offrent une histoire, pleine d'humanité, de tendresse, d'amour et d'espoir. Un roman plein de poésie qui se lit d'une traite. L'exercice périlleux du roman à quatre mains est réussi avec brio tant le style est fluide. Les apports de l'un et de l'autre se fondent parfaitement pour former ce tout si agréable à lire. Un régal.
"Ainsi font les heures, elles tissent des journées, et les journées se rassemblent pour composer des semaines, des années, des vies. Bien que le temps, au bout du compte, soit une illusion, il fait de son mieux pour remplir la mission que nous lui confions et justifier le fait que nous avons inventé montres et chronomètres : il mesure ce que nous ne pouvons pas mesurer, le miracle d'être vivant."
La Moisson, une maison de retraite à Douai. C'est là qu'Olena a trouvé un travail de veilleuse de nuit, loin de son Ukraine natale où l'attend sa fille, loin aussi de Vassili, son mari parti gagner sa vie au Portugal. Olena est séparée de sa famille, en situation irrégulière, mais elle garde le sourire et prend toujours le temps de bavarder avec les pensionnaires de la Moisson. De Lydie, Flora, Henriette, Charles et Théo, elle ne connaît que les bribes d'une vie passée, faite de joies et de peines, mais ils sont pour elle comme une famille de substitution. Alors quand Quentin, le petit-fils d'Henriette, se désespère d'avoir été quitté par Stéphanie, la petite-fille de Flora, la situation exige la mobilisation de tous. Le projet d'aller au Portugal pour parler à Stéphanie est très vite mis sur pieds. Les deux grand-mères et Lydie convainquent Olena de conduire la voiture, chose facile puisque c'est l'occasion pour elle de retrouver son mari. A l'unanimité, il est décidé de faire un détour jusqu'à la frontière polonaise pour récupérer Milena, la fille d'Olena. Les détails mis au point, le grand voyage peut commencer...
Quand deux auteurs belges se rencontrent, ils nous racontent un conte de fée, une histoire magique où les personnages sont beaux et bons, où les obstacles s'aplanissent, où l'optimisme et la gaieté règnent en maîtres. Alors, il faut se mettre dans ce joyeux état d'esprit avant d'en aborder la lecture et se laisser porter par ce road-trip mené tambour battant par la petite tribu hétéroclite. Et c'est parti pour des milliers de kilomètres avec la sage Lydie, l'intransigeante Henriette, Flora l'ancienne ballerine (selon ses dires) et Olena l'exilée qui cache ses soucis derrière son beau sourire...Au fil du voyage, on s'attache à ses belles personnes qui ne se laissent jamais abattre malgré les épreuves, on rit à leurs aventures parfois rocambolesques, on s'émeut à l'évocation de leurs souvenirs les plus douloureux, on frémit quand une difficulté vient freiner leur bel élan. Mais qu'on se rassure ! Il n'y aura pas d'obstacles infranchissables, de malheurs inattendus. Francis DANNEMARK et Véronique BIEFNOT ont pris le parti de laisser de côté le noir, le gris, pour colorer le monde en rose le temps d'un voyage. La légèreté du ton ne doit cependant pas faire oublier certains sujets plus durs abordés par le roman, comme les conditions de vie des sans-papiers, la solitude des personnes âgées, le sort des juifs pendant la deuxième guerre mondiale...
Une bien belle ballade, une bouffée de bons sentiments, pour une parenthèse enchantée loin des soucis du quotidien. A lire pour s'évader, se faire plaisir, se faire du bien.
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