80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Quoi qu'en dise la légende dorée de la littérature, il existe une invisible et puissante fabrique de l'universel littéraire. Cette République mondiale des Lettres a son méridien de Greenwich, auquel se mesurent la nouveauté et la modernité des oeuvres. Ce livre retrace l'histoire et décrit la structure de ce monde littéraire.
Mais le pays de la littérature n'est pas l'Île enchantée des formes pures. C'est un univers inégal, un territoire où les plus démunis littérairement sont soumis à une violence invisible. L'histoire proposée ici est celle des révoltés et des révolutionnaires littéraires qui sont parvenus à inventer, par la création de formes nouvelles, leur liberté d'écrivains. Les textes de Kafka, Joyce, Faulkner ou Beckett, mais aussi de Arno Schmidt, Mário de Andrade, Ibsen, Kateb Yacine, Ramuz, Michaux, Cioran, Naipaul, Juan Benet, Danilo Kis, Ngugi wa Thiong'o et de bien d'autres écrivains « ex-centriques », ainsi relus et réinterprétés comme instruments et enjeux dans des luttes spécifiques, pourraient, du même coup, fournir des armes critiques à tous ceux qui refusent les évidences et les impositions de l'ordre littéraire mondial.
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