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La République contre la France : La Révolution française, par les Contre-révolutionnaires

Couverture du livre « La République contre la France : La Révolution française, par les Contre-révolutionnaires » de Francois-Xavier Consoli aux éditions Editions Du Verbe Haut
Résumé:

Le drame de notre Education nationale actuelle, qui a fait de la nuance le début du fascisme, présente la Révolution française comme un acte salvateur, presque magique, venu libérer les Français du joug impérieux d'un roi mauvais, quel que soit son patronyme. La "parole à la défense" étant par... Voir plus

Le drame de notre Education nationale actuelle, qui a fait de la nuance le début du fascisme, présente la Révolution française comme un acte salvateur, presque magique, venu libérer les Français du joug impérieux d'un roi mauvais, quel que soit son patronyme. La "parole à la défense" étant par "principes républicains" inconcevable, car religieusement, ennemie du bien. Dans cet essai, François-Xavier Consoli donne justement la parole à la défense.
En creusant la pensée contre-révolutionnaire, l'essayiste nous fait (re)découvrir des penseurs fameux, comme Joseph de Maistre, Louis de Bonald, et d'autres moins rebattus comme Jacques Mallet du Pan ou Juan Donoso Cortés. Une école critique, avec ses nuances, ses justesses et parfois ses exagérations, qui nous offre une vision un peu plus haute des événements, loin de la vulgate républicaine, farouchement antichrétienne et semeuse d'arbres nouveaux.
Par-delà la démystification raisonnée de la Révolution, l'intérêt de cet essai est de montrer combien la critique contre-révolutionnaire de l'individualisme, du collectivisme, de l'économisme et du matérialisme demeure aujourd'hui actuelle. Sans oublier le point essentiel qu'est l'arrachement métaphysique. Pour le contre-révolutionnaire, la religion est la clef de l'histoire, la clef de toutes les civilisations connues.
Une société qui perd sa religion, tôt ou tard perd sa culture. Le XXIème siècle sera religieux comme disait un certain Malraux. L'homme occidental, centre de lui-même dans un monde athée depuis maintenant plusieurs siècles, n'aura d'autre choix que de lever la tête pour, de nouveau, s'en rendre compte.

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