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À quelque soixante kilomètres de la Vallée des Rois - avec laquelle il partage la splendeur des représentations picturales - le site de Dendara constitue un des ensembles religieux les plus remarquables de toute l'Égypte. La présence divine y remonte à la plus haute antiquité, ce qui explique l'exceptionnel degré d'élaboration de ses textes et tableaux.
Un circontance nouvelle vient de rendre au grand temple, après deux millénaires, l'éclat originel qui faisait sa gloire : les restaurateurs du vieux pays ont tout récemment arraché à la poussière séculaire la palette antique qui unissait aux bleus les rouges, les jaunes et tant d'autres nuances intermédiaires.
Inséparables des images et des textes qu'elles rehaussent, ces couleurs mettent en relief ici une parure ou une robe finement tissée, là un astre ou une constellation remarquable, là encore les chairs divines palpitantes de vie.
Pâles sur les parois recevant l'ardeur lumineuse du soleil, les tons deviennent chauds et profonds dans le sanctuaire qu'éclairent uniquement les flambeaux des prêtres. Tout le long de leur lente et solennelle progression, ces ritualistes éveillent ainsi successivement les acteurs divins des innombrables processions fériales.
Hathor, la maîtresse des lieux et la reine au ciel, comme l'est sur terre son adoratrice Cléopâtre, a recouvré l'appareil éminent qui convient à sa beauté.
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