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La Renaissance évoque dans l'esprit de beaucoup de nos contemporains les thèmes latins et les dissertations sur la volonté maîtresse des passions, la peinture académique dans les règles de la représentation en perspective, qui faisaient l'homogénéité culturelle des bourgeoisies européennes à la veille de la Première Guerre mondiale.
Que les institutions éducatives en aient fait, pendant des siècles, la référence instrumentalisée de la soumission disciplinée aux normes collectives, est une réalité historique qui justifia l'un des mots d'ordre de la révolte juvénile de 1968 : " La grammaire est fasciste. " De fait, la pire trahison de la Renaissance fut, est toujours, de la sacraliser. Pour qui l'aborde avec la fringale de connaissance, la curiosité aiguisée et surtout l'irrespect critique des érudits, des artistes, des croyants de l'époque, une image bien différente s'impose.
L'Europe a vécu, pendant les deux à trois générations de la Renaissance, une mise en cause de toutes les institutions, de toutes les autorités et certitudes admises, qui est un moment merveilleux de sa longue histoire. C'est le grand et joyeux chambardement déclenché par Lorenzo Valla, Michel-Ange et Martin Luther, que veut faire découvrir ce livre.
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