"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que se passerait-il outre-Manche si Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, d'un coup, rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ?
C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les soeurs Brontë, Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'oeil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde so British de Buckingham Palace s'inquiète. Du valet de chambre au prince Philip, tous grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor.
Un succès mondial a récompensé cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.
"Je crois que je me suis mise à lire par devoir, dit-elle un jour à Norman. Il fallait que je découvre de quoi les gens ont l'air, pour de bon."
Voilà ce que déclare la reine d'Angleterre à son nouveau page, rencontré dans le bibliobus qui s'arrête dans la cour du château et exfiltré des cuisines. Désormais il la conseillera dans ses lectures.
Car désormais sa Majesté lit, tout le temps, partout. Au détriment de ses obligations, au grand désarroi de Sir Kevin son conseiller principal.
Elle qui considérait que "Lire n'était pas agir" en arrive à penser que "[les livres] viennent plutôt confirmer une opinion ou une décision que l'on a déjà prise, parfois sans s'en rendre compte. On cherche dans un livre la confirmation de ses propres convictions."
Attention petite pépite d'humour anglais ! Qui se lit en moins d'une journée. Le style est décalé et je trouve le titre original (The Uncommon reader) plus juste que la traduction pourtant réussie. Une belle analyse sur le pouvoir de la lecture.
"Tout hobby implique une préférence ; et les préférences devaient être évitées, car elles excluent trop de gens."
Le livre qui, avec humour, vous (re)donne le goût de la lecture.
Gosh ! Saviez-vous qu’Elisabeth II, Reine d’Angleterre, plutôt soucieuse de ses sujets, ses corgis, ses chapeaux, le Commonwealth et le tea time s’était entichée des livres au point d’en délaisser quelque peu sa charge ? Non ? Alors, lisez le roman d’Alan Bennett dont le titre déjà est un joyau… de la couronne "La Reine des lectrices". So british !
L’auteur nous raconte, en effet, la passion que découvre un jour la reine, grâce à ses chiens, ou à cause penseront certains, qu’elle entend aboyer. Mais après qui en avaient-ils ? "Il s’agissait en l’occurrence du bibliobus de la commune de Westminster…elle monta les quelques marches qui permettaient d’accéder à l’intérieur du véhicule…". Elle fait par la même occasion la connaissance d’un jeune homme, Norman Seakins, qui travaille aux cuisines du palais, et elle repart avec un roman de Ivy Compton-Burnett, romancière qu’elle avait d’ailleurs anoblie. Ainsi la Reine tombe en amour de la lecture et de la littérature, et prend Norman à son service qui ainsi "se trouva déchargé des corvées de vaisselle et se glissa (non sans difficulté) dans un uniforme de page, rattaché au service de la reine."
Le ton est enlevé, l’humour tout britannique. Et l’auteur de ce que j’appellerais une farce fait défiler sous nos yeux nombre de romancières et romanciers, y compris Jean Genêt. C’est drôle et léger et pourtant, derrière, se cache une réflexion intéressante sur l’importance de la littérature mais aussi sur le rôle de la souveraine. En fait, on prend très vite conscience qu’elle ne s’appartient pas, que les moindres de ses faits et gestes sont scrutés. C’est alors que son nouvel engouement pour les livres modifie l’ordonnance des rencontres avec son peuple et défie Buckingham. Voilà que désormais dans les questions qu’elle souhaite leur poser, entre la littérature. Elle lit, elle lit et désormais arrive en retard à ses rendez-vous, véritable crime de lèse-majesté. Oui, la lecture peut aussi avoir un pouvoir des plus ravageurs.
J’ai beaucoup aimé ce parti pris comique autour de la couronne. C’est un vrai plaisir de lecture, un moment hors du temps, aussi soft and sweet que des jelly babies. Une belle découverte… des années après sa sortie.
https://memo-emoi.fr
J'ai aimé lire ce roman drôle, sur la reine d'Angleterre qui se prend de passion pour la lecture. Elle ne fait plus que lire, ce qui a des conséquences sur sa vie protocolaire et qui inquiète ses conseillers.
Un petit livre drôle et jubilatoire! Que se passe t-il quand la Reine d'Angleterre prise d'une ferveur pour la lecture en oublie ses engagements royaux?
C'est avec un humour so british qu'Alan Bennett nous fait passer un agréable moment de lecture où la Reine se laisse gouverner par le pouvoir des mots et transporter par la richesse de la littérature
Books save the Queen!!
J’ai aimé découvrir cette farce « so british » ! La Reine se découvre soudainement une passion dévorante pour la lecture, au point de bousculer l’équilibre protocolaire et d’inquiéter et de tourmenter proches et conseillers ! Décalé et amusant !
La Reine anglaise et son désir littéraire
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J'ai acheté l'édition deluxe . Un écrin de tissu tartan écossais entoure le livre.
De format court certes, mais on m'a susurré que je passerais un moment délicieux. Tel était le cas. Pas transcendant au point de ne plus fermer l'oeil, mais suffisamment pour donner envie de lire d'autres romans de cet acabit.
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Nous plongeons dans l'univers de la monarchie anglaise avec la voix de la reine d'Angleterre, Elizabeth II . Je précise que c'est une fiction.
Elle va découvrir le monde des livres. Yeah!! Encore une future biblioaddict!
Une Reine qui va délaisser ses devoirs monarchiques et avouons-le, franchement ennuyants. Pour s'immerger dans les pages de très bons bouquins. Oh, elle ne va pas forcément apprécier toutes ses lectures, mais au fur et à mesure de ses pérégrinations livresques, elle va savourer les classiques, les écrits féministes, les essais....jusqu'à vouloir écrire soi-même :)
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Une réflexion sur le rôle et l'importance de la lecture.
J'ai bien aimé les ouvrages cités (honte à moi, n'en connaissant que la moitié environ!), les reparties assassines de la Reine, les situations cocasses qui en découlent. Un humour british pince-sans-rire avec des subtilités peut-être pas toujours faciles à comprendre (en VO, c'est plus savoureux certainement).
La fin est originale mais difficilement crédible. Il faut dire que l'auteur nous a tellement bien décrit les pensées intimes de la Reine qu'on s'imaginait vraiment en situation réelle!
Truculent, pas si léger que ça, forcément décalé, grinçant aussi, un bon moment passé avec la Queen Elizabeth .
Il ne manquerait plus qu'elle dépose ses chroniques ici sur Lecteurs.com! J'en serais ravie!
Une histoire un peu folle, mais qui reste agréable à lire.
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