80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La Prospérité de l'entropie est le premier et seul recueil poétique de Marc Silberstein, publié en 1999 et réédité ici avec quelques modifications. Puisant dans les lexiques des sciences dont il est familier, l'auteur emporte le lecteur dans un flux, celui de la tragédie de la condition humaine, qu'il métaphorise par la notion littérairement pynchonienne d'entropie, allégorie d'un irrésistible désordre. Cette suite en prose se veut autant un jeu avec les mots (transposer les vocables des sciences dans le domaine de l'intime - les « matériaux autobiologiques » -, prétendument celui qu'il sied de taire) qu'un manifeste matérialiste et athée, à rebours de l'inclination spiritualiste qui encombre notre époque. L'auteur sait qu'il est de la même matière que le reste du cosmos. C'est effrayant, c'est vertigineux, mais tellement plus élevé que toutes les vésanies usées des religions... Ici, la pensée affirme et assène, elle ne démontre pas, n'argumente pas. Pas le temps ! Les mâchoires de Chronos sont grandes ouvertes...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année