80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Nul n'a, mieux que Kââ, joué avec une certaine mythologie populaire où les femmes sont forcément sexy, les hommes virils, solitaires, cyniques et surarmés, où l'ensemble de la société est dominé par le secret et la violence. On pourra (re)découvrir dans cette Princesse de Crève le talent de ce raconteur hors pair qui garde en permanence une distance amusée.
On suivra, dans cette France du début des années 1980, un tueur gastronome, lecteur de théologie médiévale, amateur de peinture flamande, conducteur de grosses cylindrées, allemandes de préférence, qui sait lire une carte des vins et remonter un pistolet automatique avec compétence.
Sur une affaire d'évasion fiscale et de groupe d'extrême droite, Kââ met ici la même minutie à nous décrire un cadavre qui brûle, une scène de triolisme, une vieille rue de Bruges, une sonate de Bach, les yeux gris d'une femme traquée et amoureuse.» Jérôme Leroy.
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