80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Sur un scénario vertigineux de Johary Ravalson, Ndrematoa nous entraine dans une course poursuite entre dahalo (voleurs de zébus) et gendarmes. Les deux compères nous tiennent en haleine tout comme si nous y étions. Il nous faut courir sur cette frontière entre le monde des vertueux et celui des exclus. Des exclus armés de parapluies, de sagaies courtes, mais aussi d'un fusil, cadeau de l'officier de Dilepa.
Le dessin complexe et détailé de Ndrematoa, mis en couleur par Jérôme Alvarez, révèle tout le lyrisme de ce grand sud, une dernière terre à conquérir, ou à sauver. La porte du sud donne à voir un arrière-monde dont le lecteur ressort à la fois terrifié et ébloui. Cela ne fait pas de bruit quand cela vous pénètre. C'est tout silence d'un coup comme l'écrit Johary Ravaloson dans sa nouvelle éponyme.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année