Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Les grands romanciers du XIXe et du début du XXe siècle, notamment Balzac, Stendhal, les frères Goncourt, Zola, Maupassant et Proust, ont en commun un intérêt passionné pour la peinture, intérêt qui les a tous amenés à inventer de nombreux personnages de peintres, incités à regarder et à écrire en peintres et souvent à se transformer en critiques d'art. Balzac aurait voulu écrire avec les couleurs de Delacroix, Zola, initié à la peinture par Cézanne, son ami d'enfance, s'inspirait de Manet ou de Degas pour décrire ses sujets, et Bergotte, l'écrivain fictif de Proust, meurt en regrettant de ne pas avoir écrit avec l'art de Vermeer.
Intriguée par ce trait si caractéristique de la littérature française, Anka Muhlstein s'est attachée à montrer l'union intime de la peinture et de la littérature pendant cette période, facilitée par l'accès, alors unique en Europe, au musée et stimulée par l'étonnante camaraderie d'un groupe d'artistes étroitement unis, prompts à s'encourager les uns les autres.
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