Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
La spécificité de la photographie trouve sa source dans l'extériorité. Elle se révèle maladroite, voire impuissante, à exprimer la singularité d'une personne, à révéler l'atmosphère d'une ville ou à dépasser les apparences d'un objet. Cet échec corrélatif du médium pourrait être sa chance, car que deviendrait l'objet si la photographie était un moyen de s'en saisir et de s'emparer de lui ? Comment penser ce qui est photographié si la photographie le ramenait au même, c'est-à-dire à soi et à l'identique ? Qu'adviendrait-il enfin de l'extérieur si ce n'était qu'un prétexte à la réalisation d'une photographie de soi-même ? Si la photographie peut combler un désir de connaissance, ou s'affranchir de la distance qui sépare le photographe du monde, l'extériorité fait surgir l'infranchissable et l'insaisissable au coeur de la photographie. Elle introduit un paradoxe dans la relation du médium au dehors, mêlant l'impossible au possible. À partir d'artistes contemporains (d'Agata, Engstrom, Pataut, Bazin, Guibert) et de ses propres travaux, l'auteur part à la recherche d'une possible extériorité et d'une nouvelle esthétique de la photographie.
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