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Le 1er juin, l'Assemblée nationale devrait voter la fin de l'état d'urgence sanitaire.
L'occasion de faire le point sur les atteintes à nos libertés fondamentales.
Quelle différence existe-t-il entre l'embastillement de l'Ancien Régime et le couvrefeu/ confinement de l'état d'urgence sanitaire ? Aucune selon certains : le fer des chaînes est simplement devenu virtuel ; les murs censés nous protéger de l'ingérence de l'État sont aujourd'hui ceux qui nous enferment. La France est retombée dans ses travers jacobins et liberticides d'un État autoritaire, d'un État policier où la liberté, pourtant garantie par la Constitution, n'a plus la place de premier plan qui lui revient.
Pire, la liberté a été dépossédée de son caractère d'universalité, elle n'est plus qu'un droit « octroyé » par le souverain démocratique qui en façonne les traits à sa guise tout en conservant le pouvoir de reprendre ce qu'il a donné quand il le décide. Dans cet univers, la dystopie est devenue la norme et la « risquophobie » le guide de la décision politique. Le fossé qui séparait la démocratie de l'autoritarisme n'est plus qu'une simple ligne de démarcation dont les contours ne cessent de s'estomper avec l'avènement d'une société où la sécurité devient la première des libertés.
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