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L'Amérique bien-pensante de 1916 hurla au scandale quand London publia La Petite Dame dans la Grande Maison : évocation d'un amour libéré des entraves ordinaires (un ménage à trois), mais surtout, entre les lignes, véritable manifeste en faveur du libre choix amoureux que la société si longtemps refusa à la femme.
Un London étrangement féministe. Une histoire à la fois violente et touchante, qui n'est pas sans annoncer celle de Jules et Jim.
Un beau portrait d'une femme dans ce dernier texte publié de Jack London, avec beaucoup de références à sa propre vie.
La vie dans une belle maison-ranch-ferme (qu'il avait fait bâtir). Une histoire d'amour à trois, un beau portrait d'une "petite dame", mais grande dans son amour, son indépendance, sa relation avec le maître de la Grande Maison. Il y a aussi des pages sur les innovations dans le monde agricole, sur l'élevage, sur les rapports entre les patrons et le personnel. Des patrons ouverts, philosophes, écologistes avant l'heure, libres dans leur amour, leur amitié, ouverts au monde mais aussi avec les paradoxes de la vie., la difficulté d'associer des idéaux avec la vie réelle, concrète.
De belles pages sur la nature, sur l'amitié, sur l'amour, sur la jalousie.
Le dernier texte de London publié et qui a fait scandale à sa sortie. Il aborde des sujets si modernes avec une belle plume. (belle traduction de louis Postif)
Une petite pépite découverte au fil des mes déambulations dans les librairies parisiennes. Je connaissais les classiques de Jack London mais n’avait jamais entendu parler de celui-ci. Une facette méconnue de cet auteur, touchant et féministe et un livre où il est question d’amour, de liberté, de partage et d’acceptation. La petite dame aime deux hommes, son mari et son amant, un ménage à trois dont la description fit scandale lors de la sortie du livre et une occasion de découvrir Jack London en dehors de son image d’aventurier. A recommander !
Dick est un homme à qui tout a réussi: une vie pleine d'aventures aux quatre coins du globe, une fortune conséquente, une activité agricole pleine de succès, une femme hors du commun, Paula. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes sous le soleil californien.
Un jour Dick invite son ami Graham. Ce dernier va tomber amoureux de la formidable Paula... quelles en seront les conséquences pour Dick, Paula et Graham?
Ce roman dévoile une facette finalement peu connue de Jack London qui nous a habitué à des univers plus viriles, plus aventureux. C'est d'ailleurs l'intérêt de ce livre que de dévoiler cet aspect de l'écrivain. Le livre en lui-même a quelques longueurs et est loin d'être son meilleur. Mais il reste intéressant car, derrière Dick j'y ai décelé le portrait de l'auteur qui après sa vie aventureuse a voulu se convertir en fermier dans la Vallée de la Lune, en Californie. Il est ainsi intéressant de voir les positions de Dick sur les relations hommes-femmes. Mais Est-ce Dick qui parle ou Jack London?
Au final ce livre m'a intéressé pour la découverte de l'un des tous derniers romans, qui plus est aussi singulier dans son œuvre, de l'auteur américain. La découverte, plus que pour l'histoire en elle-même...
Je ne connaissais Jack London qu’à travers quelques-uns de ses romans d'aventure que l'on trouve généralement dans les rayons jeunesse pourtant je me rends compte aujourd'hui qu’il a écrit beaucoup et bien plus que ça, notamment sur la très dure vie de ceux qui sont souvent rejetés et dont il a fait parti, vagabonds, gens de peu, ouvriers. Dans ce livre, son dernier écrit peu avant sa mort en 1916, les deux héros qui sont probablement des doubles de Jack apparaissent comme féministe et plutôt progressiste pourtant le mari de la petite dame devenu très riche après une vie d’aventure, a peur de perdre sa femme tombée amoureuse de son ami (c’est le classique triangle amoureux) et tentera de mettre fin à ses jours comme Jack London quelques mois plus tard miné par l’alcool et une vie à cent à l’heure, brûlée par les deux bouts.
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