Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
«Comprendre qu'il n'y a personne d'autre que moi dans cette maison où nous avons été deux. Et que ça va durer. Que cette chose-là nous est arrivée. Que les choses qui arrivent en ce monde ne sont pas réversibles.» La passe est le journal d'un deuil, double deuil en quelque sorte ou deuil impossible, puisque le compagnon qu'Antoinette Dilasser a aimé et soutenu, l'immense peintre si peu bavard auquel elle a donné ses mots, n'est pas mort : il vit dans une maison pour malades qui ont oublié qui ils sont. «Le roi a perdu sa couronne» et l'épouse note les événements du quotidien, les souvenirs d'une existence commune toute vouée à la peinture, les réflexions sur la marche du monde - sans jamais forcer le sens, sans chercher à obtenir de consolantes réponses. Ce texte, traversé de part en part par la crainte et la tendresse, dit l'amour de la peinture, un peu, l'amour inépuisable de la vie, beaucoup, et travaille à accueillir calmement l'inéluctable.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle