"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Prix Bête noire des libraires 2021 et Prix Nouvelles Voix du polar 2022 @Pocket.
Certaines pulsions sont irrépressibles...
Une religieuse sauvagement assassinée et mutilée, à Paris, ça n'arrive jamais. Pourtant, c'est la première affaire du lieutenant Esperanza Doloria à son arrivée au 36, rue du Bastion.
Au couvent où enquêtent Esperanza et le capitaine Manuel de Almeida, la religieuse est décrite comme un ange. Et qui voudrait tuer un ange ? Mais un mystère plane autour d'elle. À l'orphelinat où elle enseignait, les enfants semblent terrorisés... Certains prétendent même subir de terrifiantes expériences médicales. Disent-ils la vérité ou sont-ils manipulés ?
Esperanza se jette corps et âme dans cette enquête. Manuel, lui, est persuadé que seuls le sang-froid et la raison permettront de la résoudre. Se trompe-t-il ? Le grand patron de la brigade criminelle en est convaincu. Et bientôt Esperanza se retrouvera seule face à un complot démoniaque que le diable lui-même renierait...
Laissez-vous surprendre par Mathieu Lecerf la nouvelle voix du polar français.
Prix Bête noire des libraires 2021 ; Prix Nouvelles Voix du polar 2022 @Pocket
Après la trilogie Max Monnehay, me voilà lancée dans celle de Mathieu Lecerf, l'été étant souvent ma période polars/thrillers.
Nous avons à faire non pas au duo classique d'enquêteurs mais à un trio, le capitaine, le lieutenant féminin et le journaliste frère du premier. Tous trois ne sont pas lisses et souffrent, qui physiquement; qui psychologiquement. Ils combattent leurs problèmes chacun à sa façon ; le capitaine en se bourrant de médicaments, le lieutenant en se scarifiant et le journaliste en sniffant de la coke. La psychologie fouillée des trois personnages donne de la profondeur au thriller, d'autant plus que nous allons probablement les suivre dans les opus suivants.
Nous avons également à faire à deux enquêtes en apparence sans lien l'une avec l'autre mais qui bien sûr se rejoindront à la fin, selon la règle d'un bon thriller; le jeu consiste donc à essayer de trouver les points communs avant la fin du livre. Pour rajouter à la tension, apparaît de temps en temps, dans des chapitres en italique, un certain Thomas, enfant maltraité dans une institution catholique. Et tous ces éléments vont s'emboiter dans un suspense qui ne se dément pas, rythmé, sans temps mort.
Ce premier opus se termine sur un coup de théâtre qui annonce le deuxième "Au royaume des cris". Me voilà totalement ferrée; je ferme à peine celui-ci que je me précipite sur le suivant.
Deux petits bémols cependant : pourquoi commencer le roman avec une scène de crime où se rend par erreur la lieutenante nouvellement affectée qui n'est pas du tout liée à l'intrigue, crime qui sera immédiatement résolu et qui n'apparaîtra plus? Enfin, quel besoin de citer continuellement des marques de vêtements, de chaussures, de meubles...?
Certains diraient que nous avons tous une part de démon en nous mais avec ce polar de Mathieu Lecerf, il va être bien difficile de savoir quel diable se cache derrière chacun des personnages.
De la jeune lieutenant Esperanza Doloria qui prend son premier poste, au capitaine Manny de Almeida, le flic aguerri avec qui elle fait équipe, en passant par le beau et ténébreux commissaire-adjoint Patrice Dorival, chacun a des choses à cacher.
Le meurtre sauvage d’une jeune religieuse dans un couvent du quartier de Ménilmontant va mettre la brigade criminelle de Paris sur les dents, tandis que Cristian, le frère journaliste de Manny, mène une enquête en sous-main sur un tueur de chauffeurs de taxi. Deux enquêtes pour deux histoires mais une seule et même noirceur d’âme qui, en nous faisant découvrir ce quartier du Nord-Est parisien, va nous entraîner de révélations en surprises et nous glacer le sang plus d’une fois.
Un thriller haletant qui n’en finit pas de rebondir d’un suspect à l’autre et d’un meurtre à l’autre et qui nous entraîne dans les travers de la manipulation mentale où, derrière de respectables façades, les pires exactions sont commises, en toute impunité.
Alors quand on ouvre ce polar, il faut juste se dire que l’on va être happé par l’engrenage du mal et que l’on va en redemander jusqu’à la lie.
Et comme la fin déroutante nous laisse entrevoir une suite, il ne nous reste plus qu’à nous résoudre à attendre patiemment le prochain volet.
Une religieuse sauvagement assassinée et mutilée, à Paris, ça n'arrive jamais. Pourtant, c'est la première affaire du lieutenant Esperanza Doloria à son arrivée au 36, rue du Bastion.
J'ai d'abord beaucoup aimé le duo et la complicité de Manny et Esperanza, le début commence tout doucement avec une enquête sur une religieuse.
Et puis c'est très plaisant les débuts de Esperanza et Manny en mentor, mais tout n'est pas si simple, ils vont se découvrir et parfois se heurter, c'est vraiment la rencontre de ces deux personnages qui va en faire un point fort de ce roman.
Mais après, j'ai découvert que le livre était scinder en trois parties : Esperanza - Chris et Manny, chacun des personnages relatent la manière de ressentir les affaires et leur vie plus en profondeur. J'ai trouvé le procédé habile, cela m'a permis de voir le point de vue des protagonistes.
C'est le genre de rythme que j'adore dans un thriller, a cent à l'heure, cela ne s'arrête jamais, on n'arrive pas à reposer le livre, on tient vraiment à le finir.
Ce qui est vraiment intéressant dans ce roman sans parler de l'addiction des enquêtes, ce sont les failles des personnages qui les encore plus touchant et qui m'as permis d'être complétement en apathie avec eux.
Le côté psychologique est très présent, la folie dans toutes ses formes est un peu le fil rouge de ce récit et c'est encore plus passionnant.
Et quelle fin ! J'ai juste envie d'avoir le tome suivant, donc je vais l'acheter très vite.
Le lieutenant Esperanza Doloria, nouvelle recrue de vingt-six ans, débute très »fort » son premier jour au 36 : il semblerait qu’on l’ait (volontairement !) dirigée vers une adresse erronée, sur le lieu d’un crime qui ne la concernait pas … Et la rencontre avec son coéquipier, le capitaine Manuel de Almeida (la quarantaine) va très moyennement se dérouler … Esperanza se montre incapable de lui laisser les (légitimes) directives, puisqu’elle vient tout juste d’arriver dans l’équipe … La patience n’est pas sa qualité première … Il faut dire que, face à ce binôme naissant, elle est franchement « gâtée » : les deux « compères » vont devoir plancher sur le meurtre d’une jeune religieuse (soeur Marie-Hélène) retrouvée dans le parc des Buttes Chaumont, atrocement défigurée …
Dès lors, ils doivent apprendre à « s’apprivoiser » … Esperanza va se montrer réellement enthousiaste, en découvrant que « Manny » est le frère ainé de Christian de Almeida, un célèbre journaliste d’investigation criminelle ! Alors que les deux flics tentent de résoudre l’incompréhensible dossier de la religieuse, notre troisième « larron » – lui – s’acharne à identifier le lien existant entre les récents assassinats de quatre chauffeurs de taxi … (Et la « collaboration » des ces trois-là ne va pas être de tout repos !)
Un premier roman particulièrement énigmatique, mené « tambour battant » (Mathieu Lecerf joue avec nos nerfs !) Le rythme et la construction sont efficaces (l’intrigue a été divisée en trois parties distinctes) chacune évoluant autour d’un des trois principaux protagonistes : Esperanza, Chris et Manny, dont les respectifs passés (troubles et douloureux) s’ébauchent petit à petit … L’auteur distille ses informations au compte-goutte, il prend visiblement plaisir à égarer ses lecteurs dans les dédales d’un sombre labyrinthe … Nous « balade » sans relâche au sein d’un épais brouillard … Alors forcément, on ne peut que pressentir – page après page, l’éminence d’une horrible tragédie ! …
Écriture parfois un peu crue et style percutant. Personnages névrosés (et pourtant très attachants) qui étalent – sans aucun état d’âme – leurs démons intimes … Franchement, pour un premier roman c’est une sacrée réussite ! On a terriblement envie de retrouver ce « trio infernal » dans une prochaine aventure, vu que l’auteur – un surdoué du polar – nous laisse carrément sur notre faim (dans les toutes dernières lignes de son épilogue) évoquant une terrible affaire à venir !
« Chère Aurélie, j’espère que ce roman noir vous fera passer quelques nuits blanches ». Il ne m’en a pas fallu plus d’une pour dévorer ce thriller de haut vol aussi original que captivant. Démarrant sans délai – et de façon pour le moins inédite -, l’intrigue nous happe et nous attrape à travers trois « épisodes », pour autant de personnages et d’angles de vue, nous offrant une structure narrative diablement originale en plus d’être complète et immersive.
Si j’avoue n’avoir pas réussi à m’attacher aux personnages, ces derniers s’avèrent remarquablement fouillés, étoffés en substance sur le plan personnel et psychologique, particulièrement complexes et intéressants à côtoyer d’un bout à l’autre de ce récit.
Un récit qui se veut dense et sait nous tenir en haleine, qui prend le temps de s’installer pour ensuite accélérer le rythme jusqu’à un final franchement réussi, nous offrant ainsi une lecture d’autant plus prenante qu’elle est servie par une plume fluide, efficace et bigrement visuelle voire scénaristique.
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2022/01/chroniques-2022-la-part-du-demon-de-mathieu-lecerf.html
Sur la quatrième de couverture, il est indiqué en bandeau : « Laissez-vous surprendre par Mathieu Lecerf la nouvelle voix du polar français ». Et effectivement, c’est ce qui m’est arrivé et ce, dès les toutes premières pages. Ce thriller est une vraie réussite !
Inutile de passer par plusieurs chapitres ou de quelconques longues phrases pour mettre en route la machine, Mathieu Lecerf débute son histoire sur les chapeaux de roue, dès la première page. C’est le genre de thriller qui vous oblige à oublier toute autre activité sur votre journée, car vous souhaitez vous y replonger rapidement !
En plus de ce rythme soutenu comme je les aime, l’auteur développe des personnages atypiques en misant beaucoup sur leur passé et leur psychologie. A aucun moment, je ne me suis dit que c’était du déjà-vu. Cette originalité sur la scène de la littérature noire est à mettre en avant, sans conteste!
Le livre est divisé en trois épisodes, chacun consacré à l’un des trois protagonistes principaux. Chacune des parties est racontée de la voix de ce personnage, offrant une totale immersion dans le récit pour le lecteur. Cette construction de la narration est vraiment spéciale mais ô combien cohérente par rapport à l’histoire. L’auteur étant diplômé d’une école de cinéma, cela se ressent dans la lecture du livre avec des descriptions très visuelles, comme j’apprécie dans mes lectures.
Premier livre de Mathieu Lecerf et pourtant il a placé la barre vraiment très, très, très haut! Quelle torture de s’imaginer de devoir attendre le suivant. C’est clairement l’un de mes coups de coeur de l’été!
Plutôt adepte des polars j'ai eu du mal à m'intéresser à l'intrigue. J'ai trouvé le style poussif, les personnages assez caricaturaux... Et la fin peu aboutie.... Dommage.
Dès que j’ai vu la couverture de ce livre, j’ai eu envie de découvrir ce nouvel arrivé dans le monde du thriller français. Ne lisant toujours pas la quatrième, je ne savais pas dans quel genre je me lançais.
Durant les trois quarts du livre, on est plus dans le registre du roman noir. L’auteur s’intéresse aux enquêteurs dans leurs investigations. Les évènements sont racontés de trois points de vue différents et le quotidien des personnages principaux nous est détaillé. Le rythme est lent et le lecteur apprend à les connaître à travers leur intimité et leurs secrets. Les énigmes policières ne sont qu’un prétexte. Elles sont juste une toile de fond. Elles sont mises de côté au bénéfice de l’approfondissement des protagonistes.
Dans la dernière partie, toutes les destinées se recoupent. L’énigme prend le dessus et dévoile ses mystères. Dans son sillage, le tempo s’accélère et les scènes d’action font monter l’intensité. Le thriller entre alors en scène, empli de révélations et de surprises, pour nous entraîner vers une fin en apothéose. Pour un premier roman, j’ai trouvé l’écriture de Mathieu Lecerf très efficace. La narration originale est parfaitement maîtrisée. Mais attention, ce livre n’est pas une histoire à grande vitesse au suspense omniprésent. L’auteur prend son temps avec une lente mise en place de ses acteurs. Comme dans un premier tome de série (tout laisse à penser qu’il y aura une suite), il faut prendre un peu son mal en patience, de façon à appréhender le caractère des protagonistes, avant l’arrivée du dénouement plus exaltant. J’attends donc avec impatience le prochain épisode qui profitera de cette amorce fouillée, pour passer directement aux choses sérieuses. Mathieu Lecerf prouve avec « La part du démon » qu’il est un auteur plein de promesses, dont je suivrai les futures productions !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/06/14/664-mathieu-lecerf-la-part-du-demon/
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