"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La mort dans l’âme est le dernier tome de la trilogie de Mathieu Lecerf. Je me suis régalée avec les deux précédents opus, il me tardait de lire ce petit dernier !
Nous retrouvons nos personnages principaux : Manny, le capitaine de police, sa collègue Esperanza et Cristian, le frère journaliste de Manny. Dans ce tome, le trio traque Urizen, un tueur en série qui sévit depuis de nombreuses années. Celui-ci vient de tuer une femme et de la mutiler. Le mode opératoire est toujours le même et une chose est sûre, il va récidiver.
Une fois encore, ce tome est très addictif. J’ai aimé son rythme, ses chapitres qui se dévorent. On alterne les points de vue et cela crée une bonne dynamique. Ce polar est aussi plus personnel, on en apprend davantage sur nos héros. L’intrigue est captivante, on a hâte de découvrir l’identité du serial killer et Mathieu Lecerf joue avec nos nerfs ! Le final est une claque, je ne l’avais pas vu venir. Quel dommage de devoir déjà quitter ces protagonistes auxquels je m’étais fortement attachée !
Voici le dernier tome de la Trilogie du démon après "La part du démon" et "Au royaume des cris" et celui-ci emporte mon adhésion.
Les défauts que j'avais trouvés aux précédents opus ont disparu : plus de noms de marques à chaque page ou presque, un rythme plus soutenu, un suspense maintenu pratiquement jusqu'à la fin, des fausses pistes crédibles, des coups de théâtre savamment amenés.
Nous retrouvons les mêmes trois personnages principaux : le capitaine Manuel, le lieutenant féminin Esperanza et l'écrivain, Cris, frère du premier.
Cette fois, nous avons à faire à une seule enquête sur un meurtrier en série qui sévit depuis trente ans et dont le nom nous avait été glissé, mine de rien, dans le premier tome. Parallèlement se déroule le procès de l'assassin multirécidiviste du deuxième tome qui va replonger Cris dans son enfance traumatique.
Tout tourne autour du passé des deux frères devenus orphelins de mère à respectivement 6 et 4 ans et de ce qu'a subi Cris quelques années après. Toutes les informations éparpillées dans les deux tomes précédents et qu'on aurait pu prendre pour des digressions sans intérêt trouvent toute leur place dans ce thriller et tout s'emboîte à la perfection. Il est donc conseillé d'avoir lu les précédents pour apprécier totalement celui-ci.
Un final en beauté donc.
Le précédent opus nous avait laissé sur une terrible nouvelle concernant le lieutenant féminin, nous incitant à aller voir rapidement celui-ci. J'ai joué le jeu et ai enchaîné les deux à la suite.
On retrouve avec d'autant plus de plaisir le trio du capitaine, du lieutenant féminin et du journaliste, frère du premier que les deux hommes vont mieux : le capitaine a été opéré d'une tumeur au cerveau et le journaliste a quitté le journal pour lequel il travaillait, est devenu écrivain à succès et a arrêté de boire comme un trou et de se droguer.
L'auteur nous emmène sur deux enquêtes en même temps, qui contrairement au premier tome, ne se rejoignent pas. J'ai trouvé le rythme plus enlevé d'autant que l'auteur se dispense cette fois de se lancer dans des descriptions sans grand intérêt. Nous avons encore droit à des placements de marques, même si elles sont moins nombreuses, ce qui m'agace étant assez réfractaire à la pub imposée. le fait que les personnages nous soient déjà connus le dispense également de longues digressions sur leur caractère. le suspense est bien entretenu et l'auteur ne s'interdit pas de ne pas finir sur un happy end.
Là encore, les dernières lignes nous emmènent vers le troisième opus "La mort dans l'âme". Mais cette fois, je vais faire une petite pause BD avant de retrouver le trio inséparable.
Après la trilogie Max Monnehay, me voilà lancée dans celle de Mathieu Lecerf, l'été étant souvent ma période polars/thrillers.
Nous avons à faire non pas au duo classique d'enquêteurs mais à un trio, le capitaine, le lieutenant féminin et le journaliste frère du premier. Tous trois ne sont pas lisses et souffrent, qui physiquement; qui psychologiquement. Ils combattent leurs problèmes chacun à sa façon ; le capitaine en se bourrant de médicaments, le lieutenant en se scarifiant et le journaliste en sniffant de la coke. La psychologie fouillée des trois personnages donne de la profondeur au thriller, d'autant plus que nous allons probablement les suivre dans les opus suivants.
Nous avons également à faire à deux enquêtes en apparence sans lien l'une avec l'autre mais qui bien sûr se rejoindront à la fin, selon la règle d'un bon thriller; le jeu consiste donc à essayer de trouver les points communs avant la fin du livre. Pour rajouter à la tension, apparaît de temps en temps, dans des chapitres en italique, un certain Thomas, enfant maltraité dans une institution catholique. Et tous ces éléments vont s'emboiter dans un suspense qui ne se dément pas, rythmé, sans temps mort.
Ce premier opus se termine sur un coup de théâtre qui annonce le deuxième "Au royaume des cris". Me voilà totalement ferrée; je ferme à peine celui-ci que je me précipite sur le suivant.
Deux petits bémols cependant : pourquoi commencer le roman avec une scène de crime où se rend par erreur la lieutenante nouvellement affectée qui n'est pas du tout liée à l'intrigue, crime qui sera immédiatement résolu et qui n'apparaîtra plus? Enfin, quel besoin de citer continuellement des marques de vêtements, de chaussures, de meubles...?
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