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"C'est l'histoire d'une jeune fille âgée d'à peine plus de 20 ans, d'un drame dans sa vie qui semblait être sans retour, d'une chute dans la maladie, dans la perte de soi. Ce récit est une bataille contre l'adversité. Il parle de la mémoire parfois si fragile, d'une convalescence inattendue, de comment, un jour, on réapprend son alphabet, à compter, à retrouver ses souvenirs."
Élodie Durand
ans la caverne d’Ali Baba – comprendre le CDI de mon lycée – je trouve toujours des lectures fortes. C’est le cas de cette bande dessinée qui aborde un thème prenant : la maladie de l’auteure.
Sortie des études, toute jeune femme, Elodie Durand tombe malade, ou plutôt la maladie qui était là, au creux de sa tête, se réveille et fait naître l’oubli.
« C’est l’histoire d’une jeune fille âgée d’à peine plus de 20 ans, d’un drame dans sa vie qui semblait être sans retour, d’une chute dans la maladie, dans la perte de soi. Ce récit est une bataille contre l’adversité. Il parle de la mémoire parfois si fragile, d’une convalescence inattendue, de comment, un jour, on réapprend son alphabet, à compter, à retrouver ses souvenirs. » Élodie Durand
En ouvrant cette parenthèse, je ne m’attendais pas à lire un tel récit. Les silences, les oublis qui grignotent l’espace narratif sont là au cœur de la vie de l’auteure, ils sont les signes de ce combat mené pendant des années par l’auteure. Cette bande dessinée est certes le point final que l’auteure met sur cet épisode douloureux de sa vie et de celle de sa famille mais elle est aussi un espoir pour les malades et leur famille. Elle montre la douleur de ce combat qui anéantit la vie de cette jeune femme mais aussi le courage dont elle a su faire preuve pour se reconstruire.
En résumé : un récit touchant et fort
La Parenthèse, c’est l’histoire d’une jeune fille d’à peine plus de vingt ans, qui va être confrontée bien trop tôt (même si de toute façon, il est toujours trop tôt dans ses cas-là) à la maladie.
La jeune fille, raconte elle-même l’histoire, parce que c’est Elodie Durand qui a pris la plume pour raconter et dessiner son parcours.
Au fil des pages, l’auteure développe son parcours, des premiers symptômes à la pose du diagnostique. Elle évoque la peur, le déni aussi beaucoup, son impuissance face à l’épilepsie (ce dont elle souffre) qui la prive de sa capacité à communiquer, à compter, à comprendre le monde qui l’entoure.
On la suit tout au long de l’évolution de la maladie, et c’est à la fois triste et effrayant, mais aussi sensible et très beau. Elle évoque tour à tour ses rendez-vous chez son médecin, avec des spécialistes, sa relation avec sa famille et le reste du monde.
Un parcours semé d’embûches, de peurs, d’amour et de petites victoires du quotidien.
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