80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Annonçons la couleur : cet automne, le fourbi déconfine et s'en va voir, dans nos poitrines, si ça palpite encore. Bonne nouvelle : nous ne sommes pas morts. Pas tout à fait. On croyait avoir accoutumé nos yeux aux demi-vies et à la pénombre, mais il suffit de fermer les paupières un peu fort pour que la vie revienne flotter à deux pas, presque tangible, dans des voiles d'une couleur fantôme. C'est la plus intense de toutes ; la couleur des urgences ; du vin ; du sang ; de la vie et de la mort ; des passions et des révoltes. Rouge, red, rosso, rot, akaï : d'un pays à l'autre, d'une littérature à l'autre, un même élan vital flamboie dans les rétines.« Rouge », c'est le douzième numéro de la moitié du fourbi et, après le hiatus d'un numéro en ligne conçu durant le confinement, notre première livraison papier depuis un an. Hong Kong, Manouchian, poissons sans mémoire, films d'horreur, cerises, Guyotat, Macron, chaperons, menstrues, vignobles : sous la peau des humains, sous celle de leurs livres, le cÅ«ur bat en rouge.ÂÂ
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