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Un polar enlevé et décadent, au tournant de la première guerre mondiale, dans le Paris cosmopolite et endiablé de la mode. Nous sommes à la Belle Epoque. Le couturier Paul Poiret donne une fête somptueuse au cours de laquelle la comtesse russe Slavskaïa est retouvée morte. Le précieux collier qu'elle arborait a disparu. Son secrétaire, jeune immigré juif qui a fui les Bolcheviks, est soupçonné...
Je n’ai pas réussi à lire tout le livre, je l’ai abandonné au bout de la page 121 et encore, j’ai essayé de forcer un peu, mais je n’ai pas du tout accroché.
Avec ce premier roman, Carole Geneix nous propose une sympathique plongée au début du vingtième siècle, en 1912 plus précisément. Le couturier Paul Poiret – personnage réel –, habitué à recevoir le Tout-Paris friqué lors de fêtes grandioses, organise « La mille et deuxième nuit » à l'occasion de la sortie de son nouveau parfum, une soirée où les convives sont priés de venir habillés à l'orientale. L'autre événement marquant qui anime les conversations du moment est le départ prochain vers New-York du plus grand paquebot jamais construit.
La comtesse russe Svetlana Slavskaïa se trouve parmi les invités privilégiés, faisant partie du cercle d'amis proches de l'hôte des lieux. Elle est accompagnée par Dimitri, son jeune protégé et secrétaire particulier, dont elle souhaite « qu'il fasse son entrée dans le monde ». Tous deux ont fui pour des raisons diverses leur pays en proie à des bouleversements annonciateurs d'une révolution future.
Le contexte socio-politique de cette période est bien rendu. L'affaire Dreyfus qui a déchaîné les passions est encore bien présente dans les esprits, sa conclusion après moult rebondissements ayant entraîné des prises de positions inconciliables entre dreyfusards et antidreyfusards, faisant le lit d'organisations nationalistes et d'une certaine presse extrémiste, dont « L'action française » qu'affectionne le commissaire Champlain chargé avec l'inspecteur Bertholet de faire la lumière sur la mort de la comtesse.
Car pour cette charmante Russe, la mille et deuxième nuit se trouve malheureusement être la dernière, ayant été retrouvée par Dimitri sans vie et délestée d'une inestimable rivière de diamants.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture au style agréable. Les personnages du jeune secrétaire un peu naïf qui cherche désespérément sa Sylphide et de la pauvre mais exubérante comtesse russe sont particulièrement attachants.
Une belle découverte que ce premier polar historique de Carole Geneix.
Un roman policier qui se déroule à la belle époque, avec les prémisses du nationalisme et de l'antisémitisme. L'intrigue par elle même est assez simple, par contre le décor et les personnages sont hauts en couleurs.
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