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La Mer de Jouvence date de 1935.
Jusqu'en 1976 ce fut un inédit total, même en russe. Andréi Platonov a en effet subi, après les attaques de la critique officielle, une offensive haineuse déchaînée sur l'initiative de Staline contre sa Chronique d'un pauvre hère (1931), ce qui lui interdit dès lors de publier.
Mort en 1951 après vingt ans de silence forcé, il est aujourd'hui universellement reconnu comme l'un des plus grands romanciers de l'U.
R. S. S.
Dans ce roman fantastique, à la fois symbolique, poétique et grinçant, se télescopent clichés de propagande, termes techniques et métaphores enfantines. Il s'agit là d'une oeuvre écrite " pour soi ", à une époque où Platonov remettait en question aussi bien le destin du peuple russe que lui-même. Le récit est celui d'un voyage manqué au centre de la Terre pour découvrir la mer de jouvence, qui assurera la survie de l'humanité.
Voyage, bien sûr, qui évoque une exploration des couches profondes de la conscience, et l'irrémédiable, le tragique désaccord entre projet et réalité.
A ce titre, La Mer de Jouvence n'est pas seulement un livre prophétique pour le pays et pour le temps d'Andréi Platonov : c'est un livre universel.
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