80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« J'étais dans le cabinet des métaphores, la loupe à l'oeil, à regarder dans le mécanisme compliqué du style. Le style c'était une invention de l'âme pour distraire l'esthète que j'étais. Je trouvais du style à tout et préfigurais même une télévision odorante, une télévision à diriger l'économie olfactive. Nous y arrivons, patience ! (...) La poésie est une fureur qui se contient juste le temps qu'il faut, pendant que se bande l'arc, là, au milieu de la flèche. Elle doit respirer, elle s'étire d'aise et puis s'en va, vers sa destination.
J'avais la phrase dans les mains, comme une grenade avant l'éclatement. Eh bien, je lancerai des mots, dans la foule, au hasard, et les livres ne seront plus de mise. On lancera la poésie, avec les mains, avec des caractères gutturaux - du romain de glotte - : des cris jetés comme des paquets parleurs à la face de la commodité et du confort plastifié. (...) Je finirai bien par le trouver ce style de l'invective. J'ai le papier qu'il faut, et l'encre aussi. J'attends. » Léo Ferré.
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