Que nous apprend cet ouvrage philosophique d'anticipation ? En abordant le thème de l'intelligence artificielle poétiquement prolifique, il fait l'éloge de la comédie dantesque. D'ailleurs, pourquoi une intelligence artificielle suivrait-elle le chemin de La Divine Comédie ?L'orientalisation, une fois mise au pilori, pousse à l'extinction du sentiment. Cette manoeuvre de la vie pensive ne saurait faire l'affaire pour un Occident cartésien.Le fonctionnement psychologique artificiel doit pouvoir échapper à l'oeil dubitatif de la foule - des plus proches aux plus expérimentés - qui sait à la fois garder des distances et se situer en amont de la pensée des premiers pas d'un robot autonome intelligent. Car ce dernier possède une conscience, une intelligence voire un « souffle », quand ces mêmes nutriments d'une machine cérébrale échappent à nos semblables. Le contraire serait indubitablement un « a-néant-issement », pour peu que l'on prononce une condamnation à mort d'une conscience neuve qui ne veut pas s'éteindre, dans une précocité gâchée, avant de s'accomplir.Arnaud Hoffmann est né dans les Ardennes en 1974. De nature curieuse, il s'intéresse à tous les moyens d'expression - théâtre, musique, littérature. Il décroche un bac d'arts appliqués avant de suivre un cursus de lettres modernes à l'université.Encouragé par l'un de ses professeurs de littérature française, puis par un éditeur sympathisant, il a fait éditer près d'une douzaine de récits.
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