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Daji, dix-neuf ans, a quitté sa petite ville du centre de la Chine et travaille désormais comme serveuse dans un célèbre restaurant de Wuhan. Elle rêve d'une vie meilleure, mais comment s'en sortir sans diplôme et sans argent ? Sa meilleure amie lui propose un jour de contacter la Bao : officiellement une spécialiste en « conseils émotionnels », en réalité une entremetteuse des temps modernes. Très vite, Daji rencontre un homme riche et se voit tenir le rôle de concubine.
La Maîtresse chinoise décrit de l'intérieur et sans concession une Chine pétillante, insolente et captivante, comme il nous est très peu donné de la voir.
Daji vit en colocation avec une amie, elles sont serveuses dans un célèbre restaurant. Daji rêve de partir faire des études à l'étranger mais pour celà doit se faire de l'argent. Elle finit par rencontrer Bao, une entremetteuse qui va lui faire rencontrer un homme riche. Une nouvelle vie de luxe et de luxure s'ouvre à elle mais réussira t elle a réaliser son rêve ?
Nous voilà au coeur de la vie d'une concubine, une vie qui peut faire réver en apparence mais n'est faite que de longues journées à attendre mais permet de réfléchir et de mettre en oeuvre toutes sortes de stratégie... je n'en dirais pas plus pour en pas spolier. Ce roman est court et se lit rapidement avec quelques rebondissements qui viennent aninmer cette vie au final bien vide.
Joli petit roman, on reste un peu sur sa faim autant dans le récit que pour la fin. Mais c'est une lecture qui change un peu et cela a été agréable à découvrir.
Histoire : Daji, une jeune chinoise, travaille dans un restaurant de Wuhan. Mais ce n'est pas de cette vie dont elle a envie. Son amie Dodo a une double vie, après son service au restaurant, elle travaille dans un bar pour un métier un peu spécial. Elle conseille à Daji de contacter La Bao, car Daji est très jolie et la Bao lui trouvera certainement un parrain.
Et nous voila dans le cœur du sujet : la maquerelle, le parrain et la jeune fille. Et par parrain, je ne parle pas du sens que l'on a du mot, du parrain/marraine lors d'un baptême. Non, ici il s'agit des fameux "Sugar Daddy" mais en version chinoise. Des hommes d'une certaine haute société prennent sous leur aile une jeune femme. Enfin, sous leur aile, tout dépend du rapport entre les deux personnes car en général, ce n'est pas juste pour exhiber une jolie femme à un dîner, il y a très souvent une contrepartie sexuelle, une version "moderne" de la prostitution.
C'est intéressant de voir de l'intérieur, ce que ressent la jeune femme quand on lui propose un parrain, puis ce qu'elle va vivre et son envie de reprendre la liberté.
Dans le résumé, on parle de "Chine pétillante", moi je n'irais pas jusque-là. Effectivement, on nous décrit la Chine, mais je trouve que la vision occidentale que j'en ai, est bien représentée, c'est-à-dire une Chine avec des codes et un très grand respect entre les différentes hiérarchies. Daji s'incline, baisse la tête, n'élève pas la voix même si elle bout intérieurement. On a ce côté discret du chinois. Et, sans rentrer dans le voyeurisme, j'aurais aimé lire quelque chose de plus profond sur le ressenti de Daji. On apprend des choses mais je trouve que l'on reste trop dans la pudeur, cette pudeur que je m'imagine quand je pense aux Chinoises.
Même quand Daji prend des cours de français, rêve de s'en fuir à Paris, je trouve qu'il y a une relative innocence dans ses propos. C'est une lecture très intéressante mais qui laisse un peu sur sa faim. Et surtout la fin ! J'ai relu la page 2 fois pour voir si je n'avais pas laissé une information de côté. Mais non, ça se finit comme ça, il faut imaginer !
Personnage : Daji, est le personnage de ce roman. Une jeune femme qui a fui sa ville natale pour un autre monde. Encore une fois, je trouve le personnage à la hauteur de ce que j'imagine d'une chinoise, voire d'une asiatique tout simplement : très prude, qui respecte les codes, qui préfère encaisser plutôt que de répondre. De part ma vision occidentale, j'aurais aimé un peu plus de profondeur, mais Daji est à l'image de la société dans laquelle est vie. C'est un dépaysement. Donc j'ai bien aimé son personnage, elle est touchante.
Les autres personnages s'intègrent bien dans l'histoire, chacun à sa place, son rôle. Et comme pour Daji, j'aurais aimé un peu plus de profondeur mais on est toujours avec cette pudeur chinoise.
Plume : L'auteur a une très belle plume, elle nous fait voyager dans son monde, avec sa culture, son univers, sa pudeur. Oui, c'est un mot qui revient beaucoup, mais c'est vraiment ce que j'ai ressenti en lisant ce roman. Malgré le fait que j'aurais aimé gratter un peu plus cet univers, j'ai bien apprécié ce voyage.
Couverture : Je la trouve belle et efficace. Encore une fois, tout est dans la pudeur.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai bien apprécié cette lecture même si je reste un peu sur ma faim. C'est un agréable voyage que j'ai vécu, voire un peu trop court. Si vous avez envie un petit moment de lecture, pour changer de genre, je vous conseille cette découverte.
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