Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Ce texte sensible, La maison loin de la mer, Fragments I, se veut intime, voire confidentiel, dans la discontinuité des souvenirs, avec le parti pris intéressant de l'alternance prose, poèmes. Poésie-journal ? précisons reconstruction intemporelle à partir des expériences fondatrices de l'enfance et de la jeunesse. L'écriture s'impose dans ce texte comme réparation de soi, des blessures intimes : « Chez lui je suis sans fenêtre, prisonnière de l'air... » « nous resterons jumeaux » « Amputée de moi-même »... Et cet étonnement, comme une déchirure intérieure : « Voici que pour la première fois j'écris un livre au féminin... » Un traumatisme à peine évoqué, mais qui semble un repère biographique essentiel : « Belle cousine que j'aimais tant / Je l'appelais ma fille » ... Autocensure ? Pudeur extrême ? La parenté avec l'écrivain Colette s'impose : attachement à la terre, à la maison d'enfance, au premier jardin... comme une terre entremetteuse. L'écriture est « le lieu de la répétition, du bégaiement » pour France Burghelle Rey qui signifie que « le poetae est un glaneur quotidien » ( de Fernando Pessoa à Agnès Varda !) Le travail psychanalytique sur soi ou l'écriture de soi comme révélateur de ce qui advient (Jacques Ancet), de ce qui est refoulé, etc., traverse l'ouvrage de France Burghelle Rey : une autobiopoésie écrit-elle.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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