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La maison déserte

Couverture du livre « La maison déserte » de Jacques Tournier aux éditions Calmann-levy
Résumé:

- Il est temps, dit-elle.
Elle se lève, touche le mur de sa maison avec un peu d'appréhension, essayant de lui faire entendre qu'elles sont seules désormais, attachées l'une à l'autre, et qu'il faudra se supporter. Pour être tout à fait aveugle, elle se bande les yeux avec un foulard. Elle... Voir plus

- Il est temps, dit-elle.
Elle se lève, touche le mur de sa maison avec un peu d'appréhension, essayant de lui faire entendre qu'elles sont seules désormais, attachées l'une à l'autre, et qu'il faudra se supporter. Pour être tout à fait aveugle, elle se bande les yeux avec un foulard. Elle s'attaque d'abord aux poignées, celles des portes et celles des fenêtres, leur emplacement, leur hauteur. Elle passe ensuite aux commutateurs, plus sournois à localiser. En tâtonnant le long des murs, elle sent de petits renflements suspects, qui s'effritent lorsqu'elle les touche, et c'est un plaisir sous ses doigts. Après les pièces du rez-de-chaussée, elle s'engage dans l'escalier. Elle lève très haut les genoux en comptant les marches une à une. [.] Lorsqu'elle arrive sur le palier, elle cherche sa chambre, s'arrête brusquement, dénoue son foulard.
- A quoi joues-tu ? dit-elle avec un petit rire forcé.
Jacques Tournier, traducteur de Carson Mac Cullers et de Francis Scott Fitzgerald, a notamment publié : Retour à Nayack (Complexe), Jeanne de Luynes (Mercure de France) et Promenades-Café (Belfond).

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Avis (1)

  • Un très beau roman tout en petites touches et en demi-teinte.
    Marie quitte Paris, s’installe en Hollande, dans une maison où elle terre sa douleur, la douleur de l’absence. Une absence qu’elle nie.
    L’écriture et le style sont beaux, les sentiments dépeints pudiquement.

    Un très beau roman tout en petites touches et en demi-teinte.
    Marie quitte Paris, s’installe en Hollande, dans une maison où elle terre sa douleur, la douleur de l’absence. Une absence qu’elle nie.
    L’écriture et le style sont beaux, les sentiments dépeints pudiquement.

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