Vivre, est-ce si difficile ? Malgré l'absurdité du monde, « la main ouverte » et tendue aux autres, Mathieu fait le pari que cette posture peut transcender l'absence de sens et aider à trouver les significations quotidiennes, celles qui
évitent le désespoir extrême et qui donnent le courage nécessaire de recommencer chaque matin à chercher les autres, l'autre.
C'est la Grèce et ses merveilles qui sont le cadre enchanteur et idyllique où cet enseignement prend corps.
Des légendes dramatiques aux évocations qui naissent sur les gradins du théâtre d'Épidaure, en passant par la beauté statufiée, la Grèce offre cette palette de sensations qui conduit le héros à l'autre, à l'amour. L'amour qui donne cette force lumineuse et magnifie la grandeur de l'homme parmi les hommes.
L'humour et les émotions ne sont pas absents de ce roman où l'humanité des personnages contrebalance un monde amoral, un monde qui conduirait aisément à la démission des personnages veules et vils, ce qu'ils ne sont pas. Même si le quotidien qu'ils entrevoient n'a rien d'enchanteur, les personnages de ce roman nous livrent une raisonnable obligation de vivre.
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