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Les Romains croyaient à la magie : l'auteur rappelle qu'ils pensaient qu'on pouvait faire descendre la lune ou transporter la moisson du champ d'un voisin pour se l'approprier. Il n'est pas étonnant que les poètes romains aient gardé la trace de ce vieux fonds de mentalité archaïque, qu'Anne-Marie Tupet analyse en montrant qu'il se retrouve, jusque dans le détail des pratiques, dans bien d'autres civilisations. Mais cela seul ne suffit pas à expliquer la place de la magie dans la poésie romaine. À la suite des Grecs, qui depuis Homère et les Tragiques, avaient souvent inséré des scènes de magie dans leurs oeuvres, ils ont été sensibles au pouvoir de fascination qu'elles pouvaient exercer sur leur public.Anne-Marie Tupet, grande spécialiste de la poésie latine qui enseigna comme professeur à Lille, excelle à nous faire entrer dans un monde de l'irrationnel, qui avait sa logique et qui ne manque pas de frapper, par son étrangeté même, le lecteur d'aujourd'hui.
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