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« Le bonheur, ce n'est pas être libre d'assouvir des caprices d'enfant, mais de connaître et de tenir le rôle qui nous convient le mieux. Et de ce rôle, contrairement à ce que beaucoup pensent, ce n'est pas nous qui en décidons. Il nous incombe seulement de le découvrir. Je vous l'ai déjà dit, l'avenir n'est pas écrit d'avance. Aussi est-il possible de se tromper, de ne jamais trouver son rôle. Certains choisiront de nier l'évidence au prétexte d'être libre. Il est même des hommes qui nieront un jour dépendre de la Terre et des animaux pour se nourrir, du soleil pour voir et se réchauffer, de l'eau pour survivre, des anciens pour apprendre. Mais je vous l'affirme, il n'est pas possible de ne pas souffrir d'une telle attitude. Pour tous ceux qui se trompent et que l'existence malheureuse confine à l'erreur, la Vie offre une nouvelle chance. Cette chance, c'est la souffrance. Non qu'il faille l'apprécier ou lui prêter quelque vertu rédemptrice, comme certains le pensent, mais il faut tenir compte de son message afin de changer nos comportements. Car qui ignore son langage, ne connaîtra jamais la joie véritable. » Pour Jean-Pascal Collegia, la philosophie est le chemin qui mène à la littérature. Après son essai Spinoza, la matrice (2012), la grâce d'avoir lu le « prince des philosophes » l'a conduit dans ce refuge littéraire, tout en haut d'une colline perdue au milieu d'immensités sauvages : La Lune où les cerfs perdent leurs bois.
Dans ce conte inspiré de l'histoire et de la culture des Indiens d'Amérique, on assiste au parcours initiatique de Jason, en quête de sa toison d'or : la découverte de soi et de l'autre, le dévoilement de la mémoire et du sens, la compréhension du monde dans l'intimité des choses.
J'ai beaucoup aimé me plonger dans cette lecture apaisante, on y suis le parcours de Jason Ours debout issu de famille d'indiens, il va partir à la conquête de lui mème afin de se retrouver, de se comprendre et d'accomplir son parcours initiatique à la culture des indiens.
Il sera guidé par son grand père et accompagné d'une belle rencontre.
J'ai adoré ces moments ou il décrit la nature, le recueillement, ce sentiment ou plus rien n'est important que de se poser et observer, il nous fait comprendre qu'aujourd'hui tout n'est que monde de béton et on néglige inconsciemment le plus important, cette nature d'une grande beauté si vite oubliée.
Le passage sans le savoir pour moi qui m'as marqué est celui que j'ai découvert à la fin de ma lecture et qui n'est autre que la quatrième de couverture, ou tout est dit et tout se résume.
L'auteur réussi à nous entrainé dans ce conte philosophique tout en haut des grandes forets enneigées , des collines perdues ou l'immensité de la nature prend tout son sens et ou est présente la lune ou les cerfs perdent leurs bois....
Une remise en question, un grand merci à l'auteur pour ce conte ou l'écriture poétique est fluide et très compréhensive.
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