"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Août 1939. Grace Bennett a toujours voulu s'installer à Londres, mais le travail qu'elle décroche dans une petite librairie est bien loin du glamour dont elle rêvait. Les étagères croulent sous les livres où s'entasse la poussière, le propriétaire est aussi austère que son établissement exigu, et dehors, la guerre gronde déjà. Pourtant, entre les black-out et les évacuations, Grace trouve dans la lecture un trésor insoupçonné. Lorsque le Blitz ravage la ville et que la panique gagne les abris, Grace puise dans les merveilles de la littérature pour apporter aux autres, et à elle-même, l'espoir de jours meilleurs. Un roman inspirant et vibrant sur le pouvoir des livres.
1940
L’Angleterre se prépare à entrer dans la guerre contre l’Allemagne.
Grace et Viv, 2 amies d’enfance, ont quitté leur campagne pour tenter leur chance de gagner leur vie à Londres.
Accueillie chez Mrs Weatherford, l’amie de feu la mère de Grace, elles commencent leur apprentissage dans un contexte de black-out. Viv sera vendeuse dans un grand magasin et Grace aidera Mr Evans dans sa librairie.
A la librairie, Grace se montre ambitieuse face au revêche Mr Evans et fait la connaissance de George, un habitué du lieu pour lequel, elle ressent tout de suite une attirance.
Mais le contexte n’est pas propice aux amourettes ni à la détente et pourtant, un lien va perdurer grâce à ce premier livre que Georges va offrir à Grace : « Le comte de Monte Cristo ».
Alors que chacun cherche à participer à l’effort de guerre, Grace s’engage dans l’Air Raid précautions (ARP) la nuit et continue son travail à la librairie le jour (ou dans les abris en cas d'attaques aériennes) Une grande aventure livresque commence pour Grace qui découvre le plaisir de lire des textes en public et pour elle.
J’ai beaucoup aimé le contraste entre le côté fleur bleue et les événements historiques réalistes qui n’épargnent aucune des familles (descriptions de la période du Blitz à Londres), les dangers encourus par les protagonistes de l'histoire.
On découvre les textes lus de l’époque et l’importance de la lecture pour s’évader d’un quotidien dangereux et difficile.
Un souffle d’optimisme emporte le lecteur jusqu’à la fin que l’on souhaite heureuse. Et elle le sera puisque le 8 mai 1945, l'armistice sera signée.
À l'aube de la seconde guerre mondiale, Grace débarque à Londres avec sa meilleure Vivian. Cette dernière est embauchée dans un grand magasin. Grace, sans référence, se retrouve employée dans un petite librairie, celle d'un homme un peu bougon nommé Mister Evans. Six mois au milieu des livres alors qu'elle ne lit pas et n'a aucune connaissance littéraire, en échange d'une lettre de recommandation pour rejoindre au magasin son amie.
Mais la guerre s'invite dans ses projets. Alors que Vivian s'engage aux côtés de l'armée, Grace devient patrouilleuse la nuit pour protéger la population en cas d'attaques aériennes. Elle ignore encore la place que la littérature va prendre dans sa vie et dans celle des habitants de Londres qu'elle va croiser sur son chemin.
Londres + WW2 + librairie = je fonce.
Lu dans le cadre de la préparation du café littéraire de février prochain, ayant pour thématique les livres qui parlent de livres.
Si le pitch est attractif et que le livre possède une écriture ultra fluide, je l'ai trouvé un peu léger sur le contenu.
Le style est assez plat et manque de relief. La première partie, un peu longue, cumule les redondances.
Les personnages, prévisibles et caricaturaux, ne m'ont à aucun moment étonnés : l'héroïne candide qui découvre ses capacités, le bougon au passé difficile qui est en réalité un cœur d'or, l'amie qui suit un autre chemin, le beau gosse qui va faire exactement ce qu'on attend d'un beau gosse, etc... Je ne poursuis pas pour ne pas plier votre lecture avant même d'avoir ouvert le livre.
Paradoxe : j'ai envie de secouer tout ce beau monde autant que de prendre une tasse de chocolat chaud et m'asseoir par terre près de la cheminée pour écouter Grace lire.
Car ce qui importe dans ce roman est double :
-la place accordée à la lecture à voix haute. Utilisée ici à la fois comme arme de guerre et instrument de rassemblement, elle est glorifiée à sa juste valeur.
-le quotidien des habitants de Londres pendant le Blitz. Si ce roman est léger en terme de références historiques, il excelle dans la description des difficultés que rencontre la population nuit après nuit.
Bilan :
Une lecture agréable, sans surprise, sur le pouvoir fédérateur de la lecture.
Avec ce roman, l’auteure nous emporte à Londres au début de la seconde guerre mondiale. Nous allons traverser l’invasion de la Pologne, de la Norvège, du Danemark, puis celle de la France avec le désastre de Dunkerque. Puis nous allons partager le quotidien des londoniens durant le Blitz.
La vie de Grace Bennett va basculer après le décès de sa mère. En effet, elle apprend que la maison qu’elle habitait avec cette dernière appartient à son oncle qui possède également la quincaillerie dans laquelle elle travaille. Elle partage avec son amie Vivienne le rêve de quitter cette campagne morose de Dayton pour vivre la grande aventure à Londres. Lorsqu’elle son oncle emménage avec sa femme et ses cinq marmots et qu’elle est chassée de cette maison par cette dernière, elle décide avec Vivienne de partir pour Londres. Elles seront hébergées chez la meilleure amie de la défunte mère de Grace Mme Weatherford et son fils Colin. Vivienne qui s’est fabriqué de fausses références est embauchée chez Harrods tandis que sans aucunes références, son oncle les lui a refusées, mais grâce au forcing de sa logeuse, elle est embauchée pour six mois à la librairie « Primrose Hills Books » exiguë, sombre, poussiéreuse et encombrée dont le propriétaire Mr Evans est un homme revêche et austère. Au fil du temps, Grace apprécie son nouveau travail et se familiarise avec les livres, elle nettoie, réorganise l’espace et met en valeur la boutique qui voit ses ventes considérablement augmenter et apprivoise doucement cet ours de Mr Evans. C’est au cœur de ces rayonnages plein à craquer que Grace trouve une ressource insoupçonnée et s’abandonne aux joies de la lecture, conseillée en cela par Mr Evans. Une nuit de bombardements particulièrement effrayants, alors que la panique règne dans l’abri antiaérien où tout le quartier a trouvé refuge, Grace commence à lire à voix haute. Et chaque soir d’attaque, bravant l’horreur et la peur, elle va puiser dans les plus beaux romans de la littérature anglaise l’espoir de jours meilleurs.
En parallèle, nous vivons le quotidien des londoniens rythmé par le black-out et les évacuations.
Inspiré de l’histoire vraie des librairies londoniennes qui sont restées ouvertes pendant le Blitz, voici un roman historique poignant sur le pouvoir unificateur et inspirant des livres et de la littérature.
Où les Londoniens, durant le Blitz, ont-ils puisé leur résistance, face aux milliers de bombes allemandes déversées sur leur ville ? Quant aux librairies anglaises, elles ont eu l'extrême courage de rester ouvertes "pour sauver les livres, pour éviter que les idées et les êtres ne disparaissent " malgré les sirènes hurlantes et la violence des raids aériens.
Le titre anglais " la dernière librairie de Londres" est plus réaliste, moins fleur bleue que cette traduction qui m'a fait hésiter à aborder le livre. Le sujet, inspiré d'une histoire vraie, sur une communauté construite autour de la lecture, a su me happer.
Deux jeunes filles de la campagne, Grace et Vic, en 1939, découvrent la capitale anglaise mais déjà des signes de guerre troublent leur enthousiasme. Elles habitent chez une amie. Vic trouve un emploi chez le célèbre magasin de mode Harrods.
Grace, bien que piètre lectrice, est employée chez un libraire bourru dans une boutique poussiéreuse.
Très vite ses lacunes en littérature s'estompent. Elle découvre le bonheur que procure les livres et se passionne devant le Comte de Monte Cristo.
Tous les enfants londoniens sont évacués vers les campagnes. Le lecteur est immergé dans la ville détruite. Il plonge dans une écriture simple mais efficace qui témoigne
du courage et des angoisses de la population dues au Black-out, aux alertes, aux bombes incendiaires qui tombent plus intenses, plus violentes chaque nuit. C'est aussi le drame de Dunkerque où les troupes britanniques perdent hommes et matériels.
Tous sont à l'écoute des bulletins de la BBC. En plus de son travail Grace , comme beaucoup, participe à la protection civile (l'ATS)
Lors d'une attaque plus destructrice, elle décide de faire la lecture aux habitants terrorisés abrités dans le métro. Par la suite, elle lira toutes les nuits, à chaque alerte, devant un public plus nombreux, que ce soit les romans de Virginia Woolf, George Eliot, Jane Austen, les sœurs Brontë ou l'Odyssée d'Homère. De nombreuses amitiés naîtront de ces lectures. Malgré les librairies et les milliers de livres détruits durant les pilonnages ennemis, le peuple uni dans l'épreuve, s'entraide et résiste de façon héroïque.
Grace , jusqu'à la fin, continuera ses lectures.
Une histoire qui prouve que les livres sont porteurs de rêves et d'espoirs !
Un roman agréable à lire qui se passe à Londres pendant la 2nde Guerre Mondiale autour d'une jeune fille qui va découvrir le monde des livres d'abord pour gagner sa vie et ensuite par passion. Ce roman m'a appris beaucoup de choses historiquement parlant et je l'ai trouvé sympathique et facile à lire. J'ai été sensible à l'émotion contenue dans ce livre.
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