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La lettre E ; fragments d'un journal

Couverture du livre « La lettre E ; fragments d'un journal » de Augusto Monterroso aux éditions Passage Du Nord Ouest
Résumé:

Dans La Lettre e, Monterroso offre à ses lecteurs la possibilité de retrouver et de partager avec lui certains des moments importants de sa vie entre 1983 et 1985. L'oeuvre s'inscrit dans l'élan autobiographique d'un genre auquel l'auteur avait déjà fait des allusions concrètes dans des travaux... Voir plus

Dans La Lettre e, Monterroso offre à ses lecteurs la possibilité de retrouver et de partager avec lui certains des moments importants de sa vie entre 1983 et 1985. L'oeuvre s'inscrit dans l'élan autobiographique d'un genre auquel l'auteur avait déjà fait des allusions concrètes dans des travaux antérieurs.
Cela dit, La Lettre e révèle un Monterroso aux multiples facettes, tant en ce qui concerne son espace privé et intime que la place qu'il occupe publiquement : il est ému devant les plus infimes manifestations de la nature comme un oiseau, une vague, un arbre; il a peur d'une nouvelle publication d'un de ses livres; il adore voyager dans des villes où il trouve des traces de ses écrivains préférés (de Cortázar à Paris ; de Kafka à Vienne) ; il est heureux quand il reçoit le prix Villaurrutia à Mexico; se fâche en lisant les critiques perverses qu'on fait de son oeuvre ; il aime José Martí ; l'Amérique centrale et tout ce qui est latino-américain ; il défend des écrivains engagés dans des causes sociales et attaque l'impérialisme qui abuse des pays du Tiers-Monde ; il participe en tant que juré à la remise de divers prix littéraires et se montre angoissé face à la responsabilité d'être juste ; il avance qu'un journal n'a pas à révéler le véritable "ego d'un auteur"; etc.

En somme, La Lettre e est un autoportrait qui dépasse largement les limites du genre pour devenir une encyclopédie portative à l'usage de ceux qui aspirent à suivre le chemin de l'écriture et un carnet de voyage intérieur offert aux lecteurs qui aiment prendre la vie par les bords extérieurs.
Ce livre, idéal pour ceux qui ont aimé Mouvement perpétuel, est à rapprocher de L'Art de la fugue de Sergio Pitol.

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