80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Je n'avais pas seize ans. Mes copines adoraient Gilbert Bécaud et moi Luis Mariano. Sur un mur de ma chambre, étaient punaisés, photos, coupures de presse, Haroun Tazieff ou Fidel Castro. Avec le premier, mes parents m'ont refusé l'autorisation d'une expédition à l'Etna. Avec le second, l'épopée des guérilleros de la Sierra Maestra a enthousiasmé ma vie, nourri mon romantisme adolescent puis mes engagements adultes.
Je ne savais pas que j'étais déjà allée à Cuba. Je ne savais pas non plus que j'y reviendrais, souvent. J'ignorais aussi que j'enseignerais un jour pour faire aimer la part latino-américaine de ma culture, que les volcans continueraient à soulever en moi une émotion sans fin et que le journalisme serait, finalement, mon métier et La Havane mon premier poste, mon baptême du feu.
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