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Tout en restant ancrée dans le XIXe siècle avec ses assauts d'infanterie et ses charges de cavalerie, cette guerre fait aussi un emploi important de l'artillerie et des mitrailleuses. C'est sur mer que le Japon va infliger à une nation européenne sa première grande défaite depuis les invasions mongoles.
Guerre emblématique symbolisant la tradition des grandes guerres du XIXe siècle, la guerre russo-japonaise est aussi annonciatrice du premier grand conflit mondial du XXe siècle combinant l'utilisation massive de l'artillerie lourde à la cavalerie. Sur mer, les mines occasionnent de lourdes pertes aux deux adversaires et la base russe de Port Arthur devient l'objectif principal des Japonais et le pivot de la défense russe. La capitulation de ce port stratégique en janvier 1915, malgré la résistance acharnée de ses défenseurs et les interventions de quelques croiseurs et torpilleurs de Vladivostok, ouvre le passage aux Japonais du fleuve Yalou vers la Mandchourie. Les batailles de Moukden, du Liao Toung, du Cha-Ho sont autant de défaites sanglantes pour les Russes, malgré leur héroïsme. Moins audacieuse et dynamique que l'armée japonaise, la Russie capitule lors de l'écrasante défaite navale de Tsoushima (du 27 au 28 mai 1905) qui oblige le tsar Nicolas II à demander la paix. C'est la première défaite de grande ampleur infligée à une nation européenne par un peuple asiatique depuis les invasions mongoles. À partir de documents d'époque, Bernard Crochet et Gérard Piouffre se sont attachés à retracer les différentes phases d'un conflit qui, avec dix ans d'avance, montre l'horreur absolue de la guerre moderne.
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