80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
À l'occasion de son allocution, par visioconférence, devant le Parlement espagnol, le 5 avril 2022, l'actuel président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, appuya sa demande d'aide - et la légitimité de son combat - en jouant sur le calendrier, certain de réveiller de douloureux souvenirs dans son auditoire : « Nous sommes en avril 2022, mais on se croirait en avril 1937, quand le monde entier apprit l'attaque contre votre ville ». Guernica venait de s'inviter dans la guerre d'Ukraine. Bien entendu, ce parallèle s'inscrit dans la stratégie de communication de Zelensky : chaque intervention à l'intention des différents Parlements auxquels s'est adressé le Président ukrainien, comportait l'évocation de faits marquants de l'histoire nationale de chaque pays. Toutefois, dans le cas espagnol, il aurait également pu convoquer la guerre d'Indépendance (1808-1814) contre l'envahisseur français, comme témoignage impérissable de la volonté de tout un peuple de lutter face à un ennemi jugé supérieur. Pourtant, pour illustrer le drame ukrainien, il choisit Guernica, symbole parmi les symboles de la Guerre civile espagnole, elle-même emblématique de la farouche - et tragique - résistance populaire au nom de la défense d'une démocratie en péril...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année