Dans les derniers jours de mai 1871, les troupes d'Adolphe Thiers écrasent la Commune. De Londres, où il est exilé, Karl Marx a suivi la période révolutionnaire qui, depuis le 26 mars 1871, a vu le prolétariat parisien prendre le pouvoir dans la capitale assiégée par les Prussiens : c'est que, pour la première fois, a été mise en place une forme autonome de gouvernement ouvrier. Il ne croyait pas à la possibilité de la révolution. Il a été impressionné par l'héroïsme du peuple parisien. Au lendemain de la « Semaine sanglante », il tire les leçons de la défaite : la guerre civile en France, en 1871, c'est le massacre de la population par le gouvernement français et son armée aux mains de la canaille bourgeoise de Versailles. Prendre le pouvoir ne suffit pas.
Dans La guerre civile en France, Karl Marx explique ici un événement social historique, la prise de Paris par des ouvriers : la Commune de Paris.
À cette époque, la France était en guerre avec la Prusse du Commandant Bismarck. Paris a dont armé les ouvrières français pour se défendre. Mais à la fin de la guerre, le problème est de taille pour les bourgeois français, car les ouvrières ne veulent pas rendre les armes, et expulsent, non sans mal, les bourgeois et leurs chiens de garde (policiers, militaires, gardes...).
Nous sommes en 1871, une date historique pour les ouvriers du monde entier, mais moins connu que la révolution russe de 1917. Les ouvriers vont construire un système, gérant eux mêmes leurs travail. Malheureusement, l'Assemblée Nationale, déplacée à Versailles, va vite prendre la relève, et bombarder Paris par la suite. Ce fut un échec pour les ouvriers, mais une leçon pour la révolution. Comme l'explique Marx à la fin de La guerre civile en France, les échecs nous permettent d'affiner la théorie révolutionnaire. Cette même théorie se développant avec l'avancée des choses et du pays où part la révolution.
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