Hubert de Vérangis s'effondre sans crier gare à l'heure de l'apéritif.
Jean, son secrétaire, est dans la pièce voisine. Principal suspect, il entreprend d'écrire une sorte de journal de l'enquête menée par le commissaire Letonner.
Témoin et acteur du drame à huis clos où les personnages révèlent peu à peu leurs secrets, Jean a aussi ses ambiguïtés, ses pulsions, ses zones d'ombre.
Très inquiet sur son sort, trouvera- t-il auprès de son cousin Paul le soutien qu'il en attend ?
Sur fond de magouilles politiques, le jeu, le sexe, l'argent, l'amour tirent les ficelles. Qui manipule qui ? Qui est victime, qui est innocent ?
Au centre de la grande maison, immobile, se tient la statue de La Frileuse. Tous tournent autour d'elle, comme autour de la fascinante Clarisse. Est-ce uniquement par amour de l'art ?
Je suis cette auteure avec plaisir et elle me réserve bien des surprises : elle s’attaque à des genres aussi variés que théâtre, poésie, albums jeunesse et roman. La frileuse est un roman policier. L’intrigue est bien menée et le revirement final astucieux et inattendu. Au cours de la première partie du livre quand on sait que le jeune homme va être le narrateur, on pense au Meurtre de Roger Ackroyd, mais l’auteur s’en démarque nettement ensuite. Histoire originale et suspens au rendez-vous ! Le roman donne envie d’aller voir La Frileuse de Houdon au Musée Fabre. Le texte est impeccable sur le plan du style, ce qui ne gâche rien : c’est très agréable à lire. On ne le lâche pas.
C'est avec grand plaisir que j'ai lu d'une traite La Frileuse.Ce roman, original,m'a tenue en haleine jusqu'au bout, avec sa structure originale, ses rebondissements, dignes d'un Agathe Christie, son atmosphère à la Simenon j'ai adoré ce livre. En plus une très interessante peinture de caractères et de société et encore UN PLUS : une redécouverte de la statue de Houdon au musée Fabre de Montpellier.
Une énigme policière captivante, qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement. Nicole Burési a su avec ce roman policier éveiller la curiosité du lecteur, et je ne serai sans doute pas la seule à aller fouiner sur Internet pour découvrir "La frileuse", cette sculpture de Jacques Antoine Houdon, exposée au musée Fabre à Montpellier. Le polar, une première pour cet auteur dont j'avais déjà pu découvrir avec plaisir les poésies et les nouvelles, et pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. L'intrigue est rondement menée, les ingrédients du polar sont tous là : manipulation, jeu, sexe, argent, amour, articulés autour de Jean, le narrateur comptable/chauffeur/homme à tout faire, et du commissaire Letonner. A lire sans modération !
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