"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Anne Richter a quinze ans lorsqu'elle écrit La Fourmi a fait le coup, un recueil de contes mettant en scène des animaux qui parlent. Le livre est publié à Paris en 1955, puis à Boston et Londres sous le titre The Blue dog, les deux sous le nom d'Anne Bodart. On découvre toute la fraicheur de l'adolescence, mais déjà le métier de la futur écrivaine Anne Richter, une langue extraordinairement sûre et animée, une expérience humaine inattendue. Pourtant, l'auteure n'a alors jamais quitté la maison de ses parents et, si elle s'est nourrie de Shakespeare, Racine et Kafka, elle partage son temps entre l'école et de longues courses à travers la Forêt de Soignes à Bruxelles. La vision du monde qui s'exprime à travers son texte est celle d'une auteure qui «Âconstate», sans juger. On ne relève pas de révolte lorsqu'Anne Richter décrit les hommes, mais l'évocation d'une méchanceté inconsciente, de la crainte des animaux que la société qualifie d'«Âinférieurs», de la bêtise humaineâ¦
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !