"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans La sagesse d'aimer, salué pour la qualité de son écriture et couronné par le Prix Seligmann 2017 contre le racisme, l'actrice et philosophe Zarina Khan avait entamé le récit du « roman vrai » de sa singulière destinée.
Nous l'avions laissée au sortir de l'enfance, en pleine adolescence tourmen- tée, hésitant à rejoindre son père à Karachi ou sa mère à Moscou. Nous la retrouvons à l'ambassade d'Allemagne dans la froideur oppressante de la Russie des années soixante-dix, confrontée à l'incandescence du volcan de son être, à l'amour naissant, véritable « forge solaire » où s'édifie son individualité. Le spectre du nazisme et le visage de son beau-père qui la ty- rannise en viennent à se confondre. Cependant, en vraie « contrebandière de la liberté », elle va peu à peu s'ouvrir un chemin à travers philosophie, jubilations littéraires, et le théâtre qui redonne sa place au corps meurtri.
C'est alors qu'elle élabore des outils « pour la paix » qui l'emmèneront plus tard dans les zones de conflit et les pays en guerre...
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