N'ENTREZ PAS DANS CETTE FORET, VOUS POURRIEZ NE JAMAIS EN SORTIR...
1958.
Lors d'une sortie scolaire, sept adolescents s'égarent en forêt et se réfugient dans une cabane abandonnée, au centre d'une clairière.
Très vite, ils comprennent que toute tentative de fuite les ramène systématiquement à leur point de départ. Un constat s'impose : ils sont prisonniers.
Et de tous les dangers qui les guettent, le pire n'est peut-être pas cette Chose qui rôde la nuit...
1958. Lors d’une sortie avec un de leurs professeurs, un groupe de 7 enfants de 11 à 13 ans va se retrouver « coincé » dans la forêt où ils se trouvaient.
Quoi qu’ils fassent, quel que soit le chemin qu’ils prennent ils reviennent toujours au même endroit, une clairière avec une cabane en ruine.
En espérant l’arrivée des secours, les 5 garçons et les 2 filles vont s’organiser pour survivre dans cette forêt troublante où la nuit semble rôder une étrange créature…
*****
Le début de ce livre n'a pas été bon. Au bout des 80, 90 premières pages je me suis dit j’abandonne.
Une écriture qui ne me plaisait pas, et puis je me suis demandée si l’auteur avait fait un pari ou s’il était payé au nombre de fois où il utiliserait le mot « connard » !
Les dialogues m'ont paru peu crédibles de la part d’enfants de 11 à 13 ans environ. J’avais plus l’impression que c’était des ados qui s’exprimaient et encore… à se demander si l’auteur côtoie des enfants de 11 ans environ car certains mots de vocabulaire utilisés sont à mon avis bien trop élaborés pour leur être prêtés. Même chose en ce qui concerne leurs actes.
Que des personnes de 17 ans environ agissent comme ils le font dès le début ça passe mais de la part d’enfants de 11 ans… j’ai du mal à y croire.
Tout ça mis bout à bout m’a empêché d’accrocher, l’idée de départ était bonne mais ça partait comme du grand n’importe quoi et les dialogues avec les « ta gueule » et « connard » à tout bout de champs sont particulièrement lassants au bout d’un moment.
J’étais déçue car l’idée du roman me plaisait beaucoup.
Alors je me suis dit que j’allais lire en diagonale, mais en grosse diagonale !
J’ai sauté de la page 90 environ à la 200 et les quelques lignes que j’ai lu m’ont donné envie de revenir en arrière, curieuse.
J’ai laissé sa chance au bouquin… aller je reviens où j’en étais, page 90, et je continue encore un peu histoire de voir, j’accepte que des enfants de 11 ans soient capables de ce qu’ils font et j’avance…
J’ai bien fait car les dialogues fleuris se calment un peu et puis l’histoire va assez vite avancer d’un coup avec un premier rebondissement.
A partir de là, je n’ai plus pu lâcher le bouquin, le suspens était au rendez-vous.
Page après page l’auteur m’a tenu en haleine jusqu’à la dernière ligne et m’a régalée.
L’auteur n’y va pas de main morte pour nous surprendre avec certains événements. N’imaginez pas les enfants qui s’organisent et les secours qui débarquent pas longtemps après et à la fin tout rentre dans l’ordre et chacun retrouve sa vie d’avant.
Non.
Rien de tout ça.
Rien ne sera plus jamais comme avant.
Beaucoup de mystères s’ajoutent les uns aux autres et n’espérez pas avoir de réponses, vous ne les aurez pas.
Malgré tout, cela n’enlève en rien l’intérêt du livre au contraire, on reste avec nos questions comme les personnages eux-mêmes. On vit les événements comme eux et on ne saura pas.
On ne saura rien et cela n’est pas gênant du tout au contraire.
Les réponses qu’aurait pu apporter l’auteur n’auraient sans doute pas été satisfaisantes et à la hauteur des mystères de son histoire, c’est impossible. Aucune n’aurait été bonne. C’est ce qui ajoute à la force de ce livre.
Un mystère révélé perd tout son intérêt.
Pour rester intéressant, il nous faut accepter qu’un mystère garde sa part de mystique, de surnaturel, que le mystère reste ce qu’il est… un mystère.
Je vous conseille donc, si vous décidez de lire ce livre, de passer les incohérences du début que j’ai soulevées ci-dessus pour vous lancer dans cette étrange histoire avec laquelle je me suis finalement régalée après mon insatisfaction de départ.
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