Un album remarquable sur la cruauté des apparences, qui ne laissera pas indifférent !
Aurélie est belle. Si belle qu'on ne voit rien d'autre d'elle, ce qui finit par l'attrister. Pour se distraire, elle se rend à la foire. Mais dans le couloir aux miroirs, son reflet déformé s'empare d'elle. et la voici transformée en affreux canard, rejetée par ceux-là même qui l'adoraient !
« Je serais peut-être plus heureuse, si j'étais moins jolie. » affirme Aurélie au début de l'album. À l'âge où les filles rêvent encore, en secret ou pas, d'être une princesse, et rêveront bientôt tout haut de passer à la Star Ac' ou de devenir top model, voilà une affirmation qui a de quoi surprendre ! De fait, cette quête d'identité originale et audacieuse, dans un style à la fois réaliste et pictural très contemporain, tend un étrange miroir au lecteur sur ses propres a priori. Et rappelle cette vérité essentielle : belle ou laide, Aurélie doit surtout s'accepter - pour trouver le chemin vers les autres.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
