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Après Margaret Atwood, Mikhaïl Boulgakov, E. L. Doctorow et Pa Kin, deux grands auteurs anglo-saxons rejoignent la collection " Bibliothèque Pavillons " : Evelyn Waugh et Richard Yates.
En janvier 2005, à l'occasion des soixante ans de la prestigieuse collection " Pavillons ", " Bibliothèque Pavillons " a vu le jour. Cette nouvelle collection en format poche et à prix " doux " se propose de rééditer certains ouvrages du fonds " Pavillons " devenus rares, voire introuvables.
Considéré comme le père spirituel de Raymond Carver et d'André Dubus, Richard Yates n'est pas seulement le grand auteur de nouvelles que son recueil Onze Histoires de solitude a révélé au public français. C'est aussi un romancier qui, au fil de son oeuvre, a tracé un portrait doux-amer des États-Unis de la seconde moitié du XXe siècle, pendant à sa façon du célèbre Babbit de Sinclair Lewis, écrit en 1922.
L'histoire d'un couple ordinaire qui se persuade que la réussite est à portée de main... jusqu'à l'échec social et au drame.
April et Frank Wheeler forment un jeune ménage américain comme il y en a tant : ils s'efforcent de voir la vie à travers la fenêtre panoramique du pavillon qu'ils ont fait construire dans la banlieue new-yorkaise. Frank prend chaque jour le train pour aller travailler à New York dans le service de publicité d'une grande entreprise de machines électroniques, mais, comme April, il se persuade qu'il est différent de tous ces petits-bourgeois au milieu desquels ils sont obligés de vivre. Certains qu'un jour, leur vie changera... Mais les années passent sans leur apporter les satisfactions d'orgueil qu'ils espéraient. S'aiment-ils vraiment ? Jouent-ils à s'aimer ? Se haïssent-ils sans se l'avouer ? Le jour où leur échec social devient évident, le drame va éclater.
Je n'ai pas pris le temps d'écrire mon ressenti en fermant le livre, cela m'échappe un peu maintenant, mais cela ressemblait à une mélancolie légèrement amère. Je partage pleinement les avis de Genli et de Salix alba.
Tout le monde connaît l'histoire puisqu'elle a été adaptée au cinéma sous le titre "Les noces rebelles", film réalisé par Sam Mendes avec Leonardo DiCaprio et Kate Winslet dans les rôles principaux. Mais il vaut la peine d'être lu pour le talent de l'auteur dans la narration minutieuse de ce couple qui se délite dans une banlieue ennuyeuse non loin de New-York. Un livre sombre, féroce même, sur les désillusions du rêve américain. Cela se passe à la fin des années cinquante, mais le roman n'a rien perdu de sa pertinence.
Je serais tenté d’appeler ce roman : Rêves égarés. En l’occurrence, un jeune couple de parents américains des années cinquante, ce fixe le rêve de l’american way of life !
Chercher la différence, fuir la routine, vivre intensément, et surtout éviter d’être pris pour des petits-bourgeois ; cette foi qui pense et induit une - supposé – plus grande capacité intellectuelle.
La relation de couple – du tendre au conflictuelle -, l’éducation des enfants, les relations âpres du voisinage, bref les règles de la vie au quotidien se dressent devant-eux.
Le canevas des codes sociaux ainsi posé, comment s’en sortir ?
Richard Yates joue beaucoup avec les sentiments, sur l’aspect émotionnel ; s’aiment-ils ? Se détestent-ils ? Cette union n’a-t-elle pour but que la réalisation de leurs rêves ?
La recherche de ceux-ci risque de n’être qu’une chimère ; la concession de chacun, l’écoute, l’absence de non-dits pourront-ils éviter l’anéantissement de ces deux êtres ?
Une perception des émotions parfaitement notées par l’auteur ; un très beau roman sur la vanité humaine…
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